(L’initiative, portée par la SBEE, s’inscrit dans une démarche de promotion du bien-être et de la santé féminine au sein de l’entreprise et de son écosystème)
À l’occasion d’Octobre Rose, mois dédié à la lutte contre le cancer du sein, les femmes du secteur de l’énergie se sont retrouvées le 24 octobre 2025 à l’hôtel Mavilla pour une matinée de sensibilisation riche en émotions et en enseignements. L’initiative, portée par la Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE), s’inscrit dans une démarche de promotion du bien-être et de la santé féminine au sein de l’entreprise et de son écosystème.
Le cancer du sein demeure le plus fréquent chez la femme et représente une cause majeure de mortalité. Pourtant, détecté tôt, il se guérit dans plus de neuf cas sur dix. Consciente de cet enjeu, la SBEE a décidé de renforcer son engagement en matière de prévention et de sensibilisation, à travers cette activité qui a rassemblé les femmes du ministère de l’Énergie, de l’Eau et des Mines, de la Société Béninoise de Production d’Électricité , de l’Agence Béninoise d’Électrification et de Contrôle , ainsi que son propre personnel féminin.

Dans son allocution d’ouverture, le directeur général de la SBEE, Hippolyte Ebagnitchie, a salué la mobilisation des participantes et rappelé la responsabilité sociale de l’entreprise : « La SBEE est une entreprise citoyenne et engagée. Notre mission ne se limite pas à fournir de l’électricité, mais aussi à veiller à la santé et au bien-être de nos collaborateurs. La prévention reste le meilleur moyen de sauver des vies », a-t-il affirmé. Le premier responsable de la société a également exhorté le personnel à accorder une importance particulière aux visites médicales et au dépistage précoce, gages d’une meilleure prise en charge.
Prenant la parole à son tour, la directrice des ressources humaines Gloria Kokouvi, a insisté sur la nécessité pour les femmes de se placer au cœur de leur propre santé : « Nous sommes souvent prises entre de multiples responsabilités, professionnelles et familiales. Pourtant, il est essentiel de penser à soi, de se faire dépister et de consulter régulièrement. Une collaboratrice en bonne santé est une force pour l’entreprise et pour la nation », a-t-elle déclaré.

La secrétaire générale de la SBEE, Edwige Adohinzin Hountondji , a quant à elle appelé à la prise de conscience collective face à la gravité du cancer du sein : « Quand on a déjà connu dans sa famille quelqu’un emporté par cette maladie, on mesure toute la douleur qu’elle provoque. C’est pourquoi nous devons redoubler de vigilance et adopter les bonnes pratiques de prévention », a-t-elle souligné.
Trois communications pour comprendre, prévenir et agir
La séance a été animée par une équipe pluridisciplinaire composée de Dr Amélé Adjogou, médecin d’entreprise, Jean Trinnou, infirmier clinicien et spécialiste en environnement, santé et sécurité au travail, et Johanne Quenum Fanou, coach des familles. Les communications ont porté respectivement sur : le cancer du sein, mieux comprendre pour mieux prévenir ; le cancer du col de l’utérus, causes, dépistage et prise en charge ; et la confiance en soi, facteur déterminant du bien-être personnel et professionnel. À travers des échanges interactifs et des témoignages, les participantes ont pu renforcer leurs connaissances sur les gestes de prévention, notamment l’autopalpation, et comprendre l’importance d’un suivi médical régulier.

Au-delà des discours, cette matinée a été marquée par un élan de solidarité féminine et un engagement commun en faveur de la santé. La SBEE, par cette initiative, confirme son statut d’entreprise socialement responsable, attentive non seulement à la performance de ses agents, mais aussi à leur épanouissement et à leur bien-être. Pour les participantes, cette rencontre a été bien plus qu’une séance de sensibilisation. Elle symbolise un message : prendre soin de soi, c’est aussi prendre soin des autres. En refermant cette matinée, un message résonnait dans toutes les conversations : « Le dépistage sauve des vies. Parlons-en, agissons, protégeons-nous. »
Mireine YAHOUNGO