Présentation du livre « Le garçon qui n’a que ses rêves » : Le premier livre de Bignon Gontran Amédée DANSOU lancé officiellement à Kétou

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Samedi 27 septembre 2025 à Kétou, s’est tenu dans la salle de conférence de l’arrondissement de Kétou  le lancement officiel de l’ouvrage « Le garçon qui n’a que ses rêves ». C’est le premier livre de Bignon Gontran Amédée DANSOU, jeune entrepreneur et doctorant en sciences agronomiques. L’événement s’est déroulé sous le haut parrainage du Professeur François Adebayo ABIOLA, Conseiller électoral et Ancien Vice-Premier Ministre du Bénin, représenté à l’occasion par  Dr  Oscar FATON. Ce dernier a salué la qualité intellectuelle et la force inspirante du parcours de l’auteur.

Dans son allocution, l’auteur a livré un message vibrant d’espoir : «Même un garçon qui n’a que ses rêves peut changer son histoire, et pourquoi pas, contribuer à changer celle de sa communauté, de son pays et même son continent», a-t-il déclaré devant un public ému.

À travers cet ouvrage, M. DANSOU partage son parcours personnel, marqué par des défis financiers, des refus répétés et des épreuves, mais aussi par une foi inébranlable en la force des rêves et en la persévérance.

Une cérémonie marquée par la jeunesse et les autorités

 

La cérémonie a connu la présence remarquable d’environ 150 personnes dont plusieurs personnalités, parmi lesquelles : des représentants du rectorat de l’Université Nationale d’Agriculture (UNA), le représentant du Bureau Exécutif de l’Union des Étudiants Agronomes (UnEtA) de l’UNA, une délégation de la Mairie de Kétou, le Secrétaire Général de l’Union Communale des Producteurs (UCP) de Ketou, le représentant de l’Association pour le Développement de l’Arrondissement de Kétou (ADEAK), ainsi qu’un grand nombre d’étudiants, amis, mentors et collaborateurs entrepreneurs. Tous ont salué le courage et l’engagement de l’auteur, qui incarne une jeunesse audacieuse prête à transformer ses rêves en réalité.

 

Un livre, une vision

 

L’ouvrage « Le garçon qui n’avait que ses rêves » se veut plus qu’une autobiographie. C’est un manifeste pour la jeunesse africaine, un appel à la persévérance, à l’innovation et à l’entrepreneuriat comme voies de dignité et d’émancipation. Disponible à un prix promotionnel de 5.000 F CFA (au lieu de 7 500 F), le livre peut être précommandé au  01 67 87 78 77.

 

 Biographie de l’auteur 

 

Né le 28 Mars 1996 à Yoko dans la commune de Sakété, Bignon Gontran Amédée DANSOU est un  jeune entrepreneur béninois et Maire des Jeunes de Sakété. Après l’obtention de son baccalauréat scientifique en 2015, il poursuit ses études supérieures à l’Ecole de Foresterie Tropicale (EForT) de l’Université Nationale d’Agriculture (UNA, BENIN) d’où il sort ingénieur agronome forestier. Il est titulaire d’un Master II professionnel en sciences agronomies option Aménagement et Gestion des Ressources Forestières (AGRF). Il a accompli un riche cursus universitaire en étant élu Directeur de Publication de la presse « PLUME VERTE », qu’il acheva avec le poste du Président des JPU. Il est depuis 2020, le Maire des Jeunes de sa commune pour le compte de l’Association Mairie des Jeunes du Bénin (AMJB). 

Passionné par l’entrepreneuriat depuis le bas âge, il a monté son entreprise dès ses études universitaires. Il a créé Business for Global Africa Development (BGAD), une structure composée de deux entités dont Js Dynamic et Royal Agro Industry (RAI) qui est une agro-industrie avec des produits et services comme : le miel de marque WIINDAGBE, l’engrais EcoTopSol, les semences agricoles, les services agricoles et forestiers améliorés (plants greffés) et bien d’autres. Les produits sont distribués un peu partout au Bénin. La vision derrière cette entreprise est d’impulser une nouvelle agriculture innovante pour l’Afrique. Fasciné par l’industrie artistique et culturelle, il est aussi promoteur de Js Dynamic, une agence événementielle avec un studio de production de musique moderne. 

Monsieur Bignon Gontran DANSOU désireux de mettre ses compétences et expertises au profit du système agricole béninois et africain, exerce en tant que consultant/formateur sur des projets publics /privés et firmes internationales. Sa passion pour la littérature est le fruit de ce livre qui se veut l’espoir de  jeunes béninois et africains qu’il est possible de naître, étudier et réussir en Afrique. A ces jeunes des milieux défavorisés, orphelins qui ont des rêves, c’est possible ! Car de ces rêves si minces qu’ils soient au départ, que naissent les plus grandes réalités.

En conclusion de la cérémonie, l’auteur a rappelé que : « Le succès n’est pas une destination finale, mais une étape. Nos rêves sont valides, et c’est à nous, jeunes Africains, de les transformer en réalités pour bâtir notre avenir. »

 

Avec JM

 

 

 Présentation du livre de Bignon Gontran Amédée DANSOU

 

 

Titre : « Le garçon qui n’a que ses rêves »

 

Mesdames et Messieurs, distingués invités,

Nous avons aujourd’hui le privilège d’assister au lancement d’un ouvrage singulier, porteur d’une voix et d’un message : « Le garçon qui n’a que ses rêves ». Dès le titre, l’auteur Bignon Gontran Amédée DANSOU plante le décor. Il ne s’agit pas seulement d’un essai sur l’entrepreneuriat, mais d’un voyage initiatique qui interroge la valeur des rêves, le prix de l’ambition, la persévérance et l’héritage laissé aux générations futures.

L’ouvrage s’inscrit dans un contexte bien particulier : celui de l’Afrique contemporaine, où la jeunesse représente une majorité démographique mais reste confrontée au chômage, au manque d’opportunités et à la précarité. Dans ce contexte, l’entrepreneuriat est perçu comme une voie d’émancipation, mais il est souvent idéalisé. L’auteur choisit d’aller au-delà des slogans pour révéler la réalité d’un parcours fait de sacrifices, de doutes, mais aussi d’espoir et de résilience.

À travers une écriture fluide, mais exigeante, l’auteur offre non seulement un témoignage de vie, mais aussi un essai critique sur les conditions, les défis et les réalités de l’entrepreneuriat. Ce livre ne se limite pas à une autobiographie ou à une success story personnelle. Il constitue une méditation sur l’entreprenariat et les difficultés sur son cheminement. L’auteur met en évidence le prix de l’ambition et les contraintes systémiques qui pèsent sur tout jeune qui ose vouloir transformer ses rêves en projets concrets.

Mesdames et Messieurs, distingués invités,

Bignon Gontran Amédée DANSOU n’est pas un simple observateur théorique. Il écrit en tant qu’entrepreneur, en tant qu’acteur qui a connu la dureté de la route. Son expérience personnelle nourrit son analyse, lui donnant une authenticité indéniable. Dès l’Avant-propos, il annonce le ton : « C’est une aventure, un parchemin parsemé d’embûches dont nul n’oserait prononcer le nom » (p. 12).

Par cette phrase, il nous invite à lire le livre comme un témoignage incarné, où l’écriture n’est pas détachée mais enracinée dans l’expérience. C’est là que réside la force de cet essai : il ne parle pas d’en haut, il parle de l’intérieur.

Mesdames et Messieurs, distingués invités,

Le livre montre que dans des contextes où les opportunités professionnelles sont limitées, l’entrepreneuriat devient une voie privilégiée d’autonomie et de dignité. Loin d’être une utopie naïve, le rêve est présenté comme la première ressource de l’entrepreneur, la condition nécessaire pour agir malgré les manques matériels.

Mesdames et Messieurs, distingués invités,

A travers cet essai, M. DANSOU Bignon présente Le rêve comme point de départ. Le rêve est présenté ici comme la première ressource de l’entrepreneur. C’est lui qui donne l’élan initial, qui alimente la volonté. L’auteur écrit : « Une entreprise, une idée, un projet, une vision. Voilà de quoi il s’agit » (p. 13). Cette phrase résume la philosophie du livre : l’entrepreneuriat commence toujours par une vision intérieure, souvent avant même d’avoir les moyens matériels. Mais ce rêve a un coût. Rien n’est donné. L’auteur le dit avec force : « Si vous connaissiez le prix d’un rêve, vous auriez moins de mal à commencer » (p. 16). Ce prix se traduit par des sacrifices financiers, des nuits blanches, parfois des humiliations. Mais il

constitue aussi une école de résilience. L’une des réflexions les plus puissantes de l’ouvrage porte sur le manque. L’auteur écrit : « Le manque est l’une des choses qui peuvent fragiliser l’avenir d’un enfant, mais qui peut aussi le propulser s’il parvient à s’en inspirer » (p. 15). Cette citation traduit bien la philosophie de résilience : transformer l’adversité en énergie, faire du manque une source de créativité et d’innovation. L’entrepreneuriat n’est pas un conte de fées. L’auteur ne cache pas la dureté du chemin : les obstacles administratifs, le scepticisme de l’entourage, l’absence de soutien institutionnel. Dès le début, il souligne : « Il fallait à tout prix faire preuve de dynamisme dans ce système où personne ne veut réellement aider » (p. 14). Le livre brise ainsi l’illusion d’un entrepreneuriat facile. La persévérance est l’idée-force de l’ouvrage. L’auteur montre que ce n’est pas le talent seul qui mène au succès, mais la constance et l’endurance. Même quand les moyens manquent, même quand l’échec semble proche, il faut continuer. « Chaque petite avancée renforçait ma conviction que je pouvais y arriver, que le prix que je payais, fait de sueur et de sacrifices, n’était pas vain. La confiance, chancelante il y a peu, se consolidait, brique par brique, sur ces petites réussites. Ces raisons de ne plus lâcher sont devenues évidentes » P47. Enfin, le livre s’achève sur une note de transmission. L’auteur affirme que l’entrepreneuriat ne se résume pas à la rentabilité économique. Il s’agit aussi de léguer des valeurs, de montrer l’exemple, de tracer un chemin pour les générations futures : « la vraie réussite ne se mesure pas seulement à la taille de son compte en banque, mais à l’impact positif que l’on peut avoir sur la vie des autres. » P48. Il poursuit en confirmant que « l’entrepreneuriat, malgré ses embûches, offrait bel et bien une voie de sortie. » P47 c’est pour moi et ça devrait l’être pour tous la plus belle leçon de cet essai.

Cette progression confère au livre une dimension presque initiatique. Lire ce livre, c’est marcher aux côtés de l’auteur, traverser avec lui les épreuves,

comprendre que le rêve n’est pas une fin en soi, mais un cheminement. Cette progression, loin d’être artificielle, traduit le cheminement de l’auteur et, plus largement, celui de nombreux jeunes Africains qui osent entreprendre.

Ce livre a d’immenses qualités. D’abord, il est incarné. On sent que chaque mot vient de l’expérience. Ensuite, il est pédagogique. Chaque séquence est une leçon de vie. Enfin, il est lucide. Contrairement à de nombreux récits qui idéalisent l’entrepreneuriat, l’auteur parle des difficultés, des échecs, des moments de doute. Mais on peut aussi relever quelques limites. L’expérience relatée est surtout individuelle ; on aurait aimé parfois une ouverture vers des expériences collectives, des coopératives, des initiatives communautaires. De plus, l’ouvrage se situe davantage dans le registre du témoignage que de la recherche scientifique : il inspire, mais il ne fournit pas toujours les données empiriques ou comparatives qui auraient enrichi le propos. Ces limites n’enlèvent toutefois rien à la valeur du texte. Elles rappellent simplement que ce livre est d’abord une oeuvre de témoignage et d’engagement, plus qu’une étude académique.

Cet ouvrage contribue à la réflexion sur l’entrepreneuriat africain à plusieurs niveaux :

  • Il met en lumière les conditions subjectives du parcours entrepreneurial : le rêve, le doute, la persévérance.
  • Il interpelle la société et les institutions : que faisons-nous pour ces jeunes qui n’ont que leurs rêves ?
  • Il redéfinit l’entrepreneuriat comme une quête de sens, non pas uniquement une course au profit.

Pourquoi lire ce livre ? Parce qu’il nous rappelle que l’entrepreneuriat n’est pas une affaire de mode ou de slogans politiques. C’est un combat quotidien. C’est

aussi une manière de construire l’avenir. L’auteur nous montre que la réussite n’est pas une ligne droite, mais une route faite de chutes et de relèvements.

Mesdames et Messieurs,

Le garçon qui n’avait que ses rêves n’est pas seulement un livre. C’est un manifeste. Il montre que, même quand on n’a rien, si ce n’est un rêve, on peut entreprendre, on peut transformer sa vie et celle des autres.

Si ce livre est un joyau, c’est parce qu’il éclaire. Il éclaire la jeunesse qui hésite, l’entrepreneur qui lutte, et la société qui a besoin de comprendre ce que signifie vraiment entreprendre.

À travers ce texte, Bignon Gontran Amédée DANSOU nous tend un miroir : il nous dit que le rêve, loin d’être une faiblesse, est une force. Que l’entrepreneuriat, loin d’être un simple outil économique, est une aventure humaine et sociale.

Je vous invite donc à lire ce livre, à le méditer, et à le partager.

Mesdames et Messieurs, distingués invités,

En arrivant au terme de cette présentation, permettez-moi de dire que Le garçon qui n’avait que ses rêves est bien plus qu’un simple essai sur l’entrepreneuriat. C’est une oeuvre fondatrice, une pierre posée sur l’édifice de la réflexion autour du rêve, de l’audace et de la persévérance.

Mais une pierre, aussi précieuse soit-elle, appelle d’autres pierres pour bâtir une maison. Voilà pourquoi, cher auteur, cher Bignon Gontran Amédée DANSOU, nous nourrissons l’espoir sincère que ce livre ne soit pas une fin, mais un commencement.

Nous espérons voir paraître les prochaines séquences, les tomes à venir, où vous pourrez approfondir encore les thèmes que vous avez si bien esquissés : la

formation des jeunes entrepreneurs, le rôle des institutions, les dimensions collectives et communautaires de l’entrepreneuriat.

Ne vous arrêtez pas à ce joyau : qu’il soit le premier d’une longue lignée d’ouvrages qui éclaireront la jeunesse et inspireront la société. Car comme vous le rappelez dans votre texte, « une idée, un projet, une vision » (p. 13) ne vivent vraiment que lorsqu’ils se prolongent, se renouvellent et se transmettent.

C’est donc avec admiration et gratitude que nous saluons votre plume et votre engagement, tout en vous souhaitant de continuer à écrire, à témoigner et à partager. Que votre rêve, devenu livre, ouvre la voie à bien d’autres rêves, à bien d’autres livres.

Je vous remercie. .