« Des gens insoupçonnés accusés de filer des informations au journaliste »
Au Bénin, un journaliste, ayant récemment travaillé dans une chaîne privée de télévision a été déposé en prison ce lundi 21 juillet. Selon les informations. il serait suspecté dans « l’affaire Hugues Comlan Sossoukpè ». Il a été déposé à la prison civile de Cotonou après sa garde à vue.
Des gens insoupçonnés auraient filé des informations à Hugues Sossoukpè. Parmi eux des personnalités. Des hommes des médias seraient aussi concernés. C’est le cas d’un journaliste qui a récemment travaillé dans une chaîne de télévision de la place. Présenté au juge des libertés et de la détention, il a été placé sous mandat de dépôt ce 21 juillet.
Selon les informations, le mis en cause a été interpellé le mercredi 16 juillet par des forces de sécurité en civil. Le journaliste qui est actuellement dans une reconversion suivait une formation. Il a été interpellé lors d’une formation liée à sa nouvelle activité.
Placé en garde à vue, il a été présenté lundi 21 juillet 2025 puis déposé à la prison civile de Cotonou.
Le téléphone de Hugues Sossoukpè
Selon des sources concordantes, des informations compromettantes auraient été découvertes dans le téléphone de Comlan Hugues Sossoukpè. Le journaliste déposé en prison le lundi 21 juillet serait donc concerné. Pour l’heure, il est un présumé coupable.
La police aurait fait des découvertes après l’interpellation de Hugues Sossoukpè à Abidjan. Pour le moment aucune information officielle en dehors des informations qui circulent sur la toile et la sortie du porte-parole. Selon les informations, le journaliste et activiste auraient des relations avec des gens insoupçonnés. Ceux-ci lui filaient des informations. Des noms de personnalités circulent sur les réseaux sociaux et la toile. Il s’agit de personnalités à Cotonou comme en exil. Elles sont citées dans « l’affaire Hugues Comlan Sossoukpè ». Il y aurait même d’ancien ministre du gouvernement de la rupture.
Avec l’interpellation d’un autre journaliste , il n’est pas à écarter d’autres arrestations; dans les prochains jours.
« Les informations touchent aussi bien d’autres sensibilités pas seulement l’État béninois »
Selon le porte-parole du gouvernement, les informations données par Hugues Comlan Sossoukpè sont de nature à salir l’image de tous. Wilfried Léandre Houngbédji informe que les informations fournies par Hugues Comlan Sossoukpè touchent aussi bien d’autres sensibilités pas seulement l’État béninois. Hugues Comlan Sossoukpè doit justifier ses écrits et publications attentatoires au morale des troupes sur le pays, selon Wilfried Léandre Houngbédji.
Le journaliste est mis en examen « pour cyberharcèlement, incitation à la haine et à la rébellion et apologie du terrorisme. » Ses avocats ont donné de la voix la semaine dernière. Il insiste sur le statut de réfugié qui le protège leur client. Ils ont alors plaidé la liberté provisoire, sous caution et le placement sous contrôle judiciaire de Hugues Sossoukpè. « Nous avons plaidé devant des sourds », a déploré Me Aboubakar Baparapé.
La chambre d’instruction n’ayant pas accédé à la demande des avocats de Hugues Comlan Sossoukpè. Le journaliste interpellé à Abidjan reste en détention provisoire le temps de l’instruction. Il faut souligner qu’en matière de délit, le magistrat instructeur dispose d’un délai maximum de 18 mois pour clôturer l’information.
A.C.C.
