Décédée dans la nuit du 22 au 23 juin 2025 : Des messages de Sonia Agbantou qui suscitent « tristesse » et « réflexion » 

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Avant son décès dans la matinée du lundi 23 juin 2025, Sonia Agbantou, a fait des confidences qui suscitent tristesse dans le rang de ces fans, proches et complices. Mais avant, elle a, dans un message, mis les points sur les « i » sur son nouveau culte. « Si tu trouves du temps prie pour moi », aurait -t- elle déclaré à un proche avant sa mort.

 » Je réalise tellement de choses. Les témoignages de reconnaissance envers ce que je fais, pas envers moi mais envers ce que je fais, m’édifient, m’étonnent. Prie pour moi. Je ne sais pas, je te le demande du fond de mon cœur. Si tu trouves du temps prie pour moi », peut-on entendre Sonia déclarer lors d’une récente conversation avec un complice, rapporte Bénin Web Tv.
Il s’agit d’un message qui plonge davantage ses fans et ceux qui l’ont côtoyée dans la tristesse.
A travers le message supra cité, la défunte s’adressait à Dah Adagboto, lors d’un récent échange au début du mois de juin 2025, précise la même source.

De quoi parlait exactement Sonia Agbantou? Se demandent ses fans et ses proches. Des propos qui suscitent tristesse et emoi dans leur rang après l’annonce de la mort de celle qu’ils aimaient écouter, suivre surtout sur  le réseau social Tik Tok.
Avant ce message, Sonia Agbantou a fixé l’opinion sur son nouveau culte. Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, Sonia Agbantou a été on ne peut plus claire.

 « Mon appel est plus fort que vos opinions, que votre hypocrisie »

Dans l’une des dites vidéos, Sonia a parlé de sa vie spirituelle, comment elle a retrouvé enfin ses repères dans le vodoun, après sa vie chrétienne.Lisez plutôt

« Puisqu’on est au point où, il faut se justifier pour son appartenance religieuse , puisqu’on doit s’expliquer, je ne vous dois aucune explication, je ne vous doit aucune justification. Il s’agit de mon histoire, de mon appel. Il s’agit de mon cheminement. Il s’agit d’une histoire . Il s’agit d’une histoire difficile, difficile dans le sens que quand on démarre un chemin initiatique, où quand on accepte son identité, c’est avec beaucoup d’épreuves, de couleurs, de haut et de bas. Mais le plus important, c’est de retrouver sa stabilité.

 

« …J’ai aidé beaucoup de personnes, des personnalités, des amis en étant prêtresse vodoun… »

Je suis une prêtresse vodoun , c’est ça qui vous choque . Je porte cette mission depuis ma naissance et je l’ai longtemps rejetée et j’ai peur, peur des réactions hypocrites que vous avez en ce moment. Peur du rejet, peur d’être cataloguée, incomprise. Je me suis cachée pendant longtemps . J’ai rejeté cette identité là. J’ai été une fervente catholique. J’ai reçu une bonne éducation catholique grâce à ma grande mère qui n’est plus de ce monde. Et je me suis allée chercher dans l’église céleste. Mais dans l’église catholique j’étais communiée, confirmée, engagée. J’étais même enfant du Madeb, tous unis et tous frais. J’ai été céleste, c’est une belle église et malgré mes efforts, j’ai pas eu de repères. J’ai encore des parrains de l’église céleste avec qui j’ai gardé de bonnes relations. Il y en a qui m’encouragent et me soutiennent. Mais cet appel, mon âme savait, mes ancêtres savaient. J’ai fini par l’accepter. Et j’ai compris que ce n’était pas un choix, mais ma voie. J’ai aidé beaucoup de personnes, des personnalités, des amis en étant prêtresse vodoun. Eux tous, savent qui je suis. Dans le lot, il y a des ingrats . C’est cela le salaire de la mission spirituelle. Et moi je n’accuse personne, parce que je ne m’assumais pas.

Ce que je pratique, n’est pas une honte. Ce n’est pas la sorcellerie, le mal . Le vodoun, c’est la sagesse, un chemin d’équilibre, de connaissances de soi, de soins et de guérison interne et d’acceptation. Oui, je suis une femme spirituelle. Je ne suis pas une femme religieuse parce que quand on est une femme religieuse, on est bornée. J’ai l’esprit de discernement, des dons, et je ne peux plus me cacher.

Ce que je pratique, n’est pas une honte. Ce n’est pas la sorcellerie, le mal . Le vodoun, c’est la sagesse, un chemin d’équilibre, de connaissances de soi, de soins et de guérison interne et d’acceptation. Oui, je suis une femme spirituelle. Je ne suis pas une femme religieuse parce que quand on est une femme religieuse, on est bornée. J’ai l’esprit de discernement, des dons, et je ne peux plus me cacher. Que cela rappelle qu’on peut aimer quelqu’un mais si on s’aime, on ne se comprend pas , on se doit du respect mutuel. Mon appel est plus fort que vos opinions, que votre hypocrisie. Je suis là pour ceux et celles qui veulent se guérir, se relever . Et c’est ce que j’ai toujours fait. Je suis là et je n’ai plus honte.
J’ai eu une discussion avec quelqu’un qui me sert de béquille dans ma vie. Cette personne m’a demandé, « si ceux dont tu parles là, paient ton café », et j’ai dit non, « est ce qu’ils paient tes factures, mon loyer »? Non. C’est pas votre vie. Il s’agit de la mienne. Il s’agit de mon équilibre, de mon épanouissement personnel et de qui je suis. Moi, je sais qui je suis. Tout le monde n’est pas appelé à faire le vodoun. C’est un appel. Que chacun trouve son cheminement et sa voie. Que chacun soit en paix, là où il est . Et la première règle que Dieu a instauré sur cette terre, c’est l’amour du prochain. Peu importe ta confession religieuse, tu n’a pas le droit de juger ton prochain. A partir du moment où tu me juges, est ce que tu as ta place au paradis? Maintenant que tu es trop fâché, quand tu vas au paradis, ferme la porte et garde la clé « , a déclaré Sonia Agbantou. La journaliste, communicatrice et icône du digital est décédée dans la matinee du lundi 23 juin 2025 à Dijon des suites d’une crise cardiaque à l’âge de 39 ans. Que son âme repose en paix!

A.C.C. & B.K.

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