Au Bénin, l’examen du Certificat d’études primaires session de juin 2025 a effectivement démarré sur toute l’étendue du territoire national ce lundi. C’est au centre de composition du complexe scolaire de Coopaha dans l’arrondissement de Koudo, commune de Lokossa dans le département du Mono, que le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, a donné le top des épreuves.
La cérémonie officielle du lancement de cet examen s’est déroulée en présence de la délégation ministérielle composée du Directeur des Examens et Concours Dr Victor Adohinzin, du Directeur Adjoint de cabinet Raliou Arinloye, du Directeur Départemental des Enseignements Maternel et Primaire du Mono Augustin YENOU, du Préfet du Mono, Dêdêgnon Bienvenu MILOHIN, du Maire de Lokossa, Amavi Gervais HOUNKPE HOUENOU, du Chef de la Circonscription Scolaire de Lokossa, Cyrille M. DAH, du Chef Centre de composition de l’EPP Coopaha Marin ZINSOU et d’autres cadres et acteurs du système éducatif.
À son arrivée dans le centre de composition de Coopaha aux environs de 07h30, le ministre des enseignements maternel et primaire a d’abord fait le tour des salles de composition pour constater la présence des surveillants et des candidats et a profité pour leur prodiguer des conseils afin que tout se passe normalement. C’est après cette étape que le ministre Salimane Karimou a lancé officiellement à 08h30 la première épreuve qui était la lecture. Dans ce centre qui a servi de cadre pour le lancement au plan national, 307 candidats dont 144 filles planchent dès ce lundi jusqu’au 05 juin prochain.
À la question de savoir comment se fait le choix de la localité pouvant abriter le lancement officiel des examens nationaux ou de la rentrée des classes, le ministre des enseignements maternel et primaire a évoqué deux raisons essentielles. La première, selon Salimane Karimou, est que l’État a peut-être constaté dans une localité que le taux de scolarisation des enfants est assez faible. « C’est-à-dire que les populations s’intéressent très peu à la scolarisation des enfants. Alors l’État fait l’option d’aller vers ces genres de localités à ces occasions pour leur montrer que c’est bon d’envoyer les enfants à l’école. Tous ceux qui sont venus ici sont des gens qui sont allés à l’école. Avec tout ce que vous avez vu là comme mouvements, comme déplacements, comme autorités, hommes comme femmes, cela pourrait inspirer les populations à se dire voilà, nous-mêmes nous devons envoyer nos enfants à l’école », a fait savoir le ministre.
Pour l’autorité ministérielle, la deuxième raison serait liée au taux de réussite aux examens. « c’est-à-dire que les enfants ne réussissent pas nombreux dans la localité aux examens. Lorsqu’on fait le point sur trois ans et on voit que le taux de réussite dans une localité reste faible, alors l’État fait l’option d’aller dans cette localité pour montrer aux gens qu’il y a encore des efforts à faire et que l’État ne les a pas oubliés, ne les a pas négligés. Et donc, nous-mêmes nous devons faire des efforts pour accompagner ce que fait l’État. Voilà essentiellement les raisons qui justifie le fait que l’on choisisse une localité ou une autre », a expliqué le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou.
F KOUWAFIN