Nouvelle semaine, nouvelle chronique. « Le destin : Un choix, la clé vers l’infini ! », est le titre de la chronique que nous propose en cette dernière semaine du mois de mai 2025, Madame Christhelle Houndonougbo Alioza ( CHA). « Alors, en cette semaine qui commence, choisissons d’agir. Choisissons de croire. Choisissons de semer, même si le sol paraît aride. Car rien n’est vain quand le cœur y met foi. Choisir de pardonner, de se relever, de parler, de commencer, de recommencer…. », convie CHA. Lire plutôt l’intégralité de la chronique.
Le destin : Un choix, la clé vers l’infini !
Chers toutes, chers tous,
À l’aube de cette semaine où le mois de Mai s’efface lentement pour laisser place au mois de Juin, il est une vérité subtile que le temps nous murmure : chaque passage, aussi discret soit-il, renferme une promesse de renouveau. Ce moment de transition n’est pas seulement un changement de date sur le calendrier ; il est une invitation à la réécriture, une opportunité silencieuse offerte à chacun pour redonner souffle à ses aspirations, pour achever l’inachevé, pour recommencer avec plus de clarté et de courage.
À ceux et celles qui doutent encore, souvenons-nous que chaque choix est une clé vers l’infini. Rien n’est définitivement figé, et tout peut se réinventer.
Le Destin! Voilà un mot qui, depuis la nuit des temps, fascine, divise, interroge. Certains l’imaginent comme une main invisible, tissant à notre insu les fils de notre existence. D’autres, plus rationnels, y voient un enchaînement de circonstances, de décisions et de hasards. Mais peut-être qu’il n’est ni totalement imposé, ni purement fortuit. Le mot « destin » fascine autant qu’il interroge. A chaque instant, nous avons le pouvoir et la responsabilité. Choisir d’aimer malgré les blessures, de croire malgré les doutes, d’agir malgré les peurs, de recommencer malgré les échecs. Telle est la noblesse de notre condition humaine : pouvoir devenir plus que ce que nous étions, toujours. En vérité, peut-être que le destin, en vérité, n’est pas ce qui nous arrive, mais ce que nous faisons de ce qui nous arrive.
Il est cette matière subtile que nous pouvons pétrir, jour après jour, avec nos doutes comme avec nos élans. Il ne nous contraint pas : il nous convoque. Il ne nous enferme pas : il nous éveille. Car chaque instant est une bifurcation possible, chaque souffle un appel à choisir, à changer, à créer.
Victor Hugo écrivait avec justesse « L’avenir a plusieurs noms. Pour les faibles, il se nomme l’impossible ; pour les timides, il se nomme l’inconnu ; mais pour les vaillants, il se nomme l’idéal. » Et c’est bien cela, le cœur du message : le destin n’est pas une fatalité, mais un champ à cultiver. Par nos pensées, nos paroles, nos actes, nous façonnons l’avenir avec l’argile de l’instant.
Regardons autour de nous. Cette jeune fille qui, en dépit de l’abandon de ses parents, poursuit brillamment ses études grâce à la persévérance et au soutien d’un enseignant ; cet homme, naguère brisé par l’échec, qui devient entrepreneur et emploie aujourd’hui des dizaines de jeunes ; cette femme veuve, qui relève sa communauté par des actions solidaires : tous nous rappellent que le destin se redessine par la volonté. Ce ne sont pas de simples parcours. Ce sont des réponses vivantes à l’appel de la vie.
Et comme l’a si bien dit Paulo Coelho « Quand vous voulez quelque chose, tout l’univers conspire à vous permettre de réaliser votre désir. »
Mais encore faut-il vouloir. Encore faut-il oser. Encore faut-il faire ce premier pas, ce pas humble et déterminant qui peut tout faire basculer.
Alors, en cette semaine qui commence, choisissons d’agir. Choisissons de croire. Choisissons de semer, même si le sol paraît aride. Car rien n’est vain quand le cœur y met foi. Choisir de pardonner, de se relever, de parler, de commencer, de recommencer…..
Ce sont là des actes simples, mais prodigieusement puissants. Ce sont des graines semées dans le champ de l’infini.
Que cette semaine vous soit douce, féconde, et lumineuse.
Que nous puissions vivre avec la conscience que notre destin ne nous est pas imposé : il nous appartient. Et que chaque choix posé, aussi minuscule semble-t-il, peut être la clé d’un monde nouveau.
CHA
Femme Noire, Femme de Pouvoir !