Journée de la médecine traditionnelle africaine 2021 au Togo : L’Université de Lomé distingue Vita Iron

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(Auréolé de félicitations, Dr Raphael Tchidimè du laboratoire GBE reçoit un tableau d’honneur et une médaille d’or)

Ce mardi 31 août au Togo, le laboratoire  Génération Bien Etre (GBE) a été distingué à travers son produit phare, Vita Iron.  Dr Raphael Y. Tchidimè a été auréolé de félicitations soutenues par une attestation et une médaille d’or.

A travers cette distinction, les scientifiques de l’Université de Lomé ont reconnu Vita Iron comme un phyto-médicament africain pour le traitement d’une pandémie. Les scientifiques de l’Université de Lomé accordent une importance particulière au produit du laboratoire GBE et promettent son utilisation pour sauver des vies au Togo.

Au cours de la célébration de la journée de la médecine traditionnelle africaine 2021, dans une visioconférence, le président de l’Union africaine (UA) a invité les phytothérapeutes africains à trouver une solution à la pandémie de la Covid 19. Le point focal Cames du Togo qui a participé aussi à cette vidéoconférence a indiqué qu’au Togo quatre phyto-médicaments ont été retenus pour la lutte contre la Covid 19. Il a donné les noms des quatre produits et invités les scientifiques africains à mener des enquêtes et autres tests de laboratoires pour vérifier les fruits des résultats des scientifiques togolais. Au Togo, plusieurs malades de la Covid 19 aurait été mis sous traitement de phytomédicament et ont été guéris, a fait croire le point focal Cames du Togo.

Il y a un an, Vita Iron a été suspendu au Bénin par le ministère de la santé puis autorisé plusieurs mois après. Au Togo, le promoteur de Vita Iron vient d’être distingué et son produit retenu pour lutter contre une pandémie. Une fierté pour le Bénin.

Emergence de traitements prometteurs à base de médicaments traditionnels dans le cadre de la riposte à la COVID-19

Le 31 août, le monde célébré la Journée de la médecine traditionnelle africaine afin de promouvoir le rôle important que la riche biodiversité de plantes et d’herbes médicinales joue dans l’amélioration du bien-être sur le continent.

Dans un message en date du 25 août 2021, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti,  a déclaré que « depuis des générations, la grande majorité de la population africaine compte sur la médecine traditionnelle qui constitue la source principale à laquelle cette population recourt pour combler ses besoins en soins de santé, car il est reconnu que la médecine traditionnelle est fiable, acceptable, d’un prix abordable et accessible ».

« Aujourd’hui, l’on assiste à l’émergence de traitements prometteurs à base de médicaments traditionnels dans le cadre de la riposte à la COVID-19. Au Cameroun par exemple, le Ministère de la santé a approuvé deux produits en tant qu’adjuvants dans le traitement de la COVID-19. Le COVID-Organics Plus Curative, remède à base de plantes mis au point à Madagascar, fait actuellement l’objet d’essais de phase III, et des résultats préliminaires encourageants ont été rapportés. Nous avons hâte de recevoir les résultats définitifs de cet essai et des autres essais pour différents produits qui ont cours dans 12 autres pays africains, notamment en Afrique du Sud, au Nigéria, en Ouganda et en République démocratique du Congo », fait savoir la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. Elle ajoute qu’ « Avec l’appui des autorités nationales et des districts, les tradipraticiens de santé jouent également un rôle de premier plan en renforçant l’adhésion des populations aux mesures de prévention de la COVID-19 et en orientant les patients vers des soins en temps opportun. Cette démarche contribue au renforcement et à l’instauration de la confiance dans les systèmes de santé partout en Afrique. Aux niveaux les plus élevés, la pandémie a permis de mieux prendre conscience de la valeur de la médecine traditionnelle », a –t-elle souligné.De beaux jours en perspective  pour l’émergence de traitements prometteurs à base de médicaments traditionnels dans le cadre de la riposte à la COVID-19.

Armelle C. CHABI

 

 

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