Ministere des affaires sociales et de la microfinance : Véronique Togbifodé défend un budget de 28 813 543 000 FCFA

Société

Le ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance bénéficie d’une dotation de 28 813 543 000 FCFA, contre 26 983 853 000 FCFA en 2025, soit une progression de 06,78%. Cette hausse, portée principalement par une augmentation de 07% des investissements publics, traduit l’ambition renouvelée du Gouvernement pour un secteur social plus impactant, plus inclusif et résolument tourné vers l’équité. Ces ressources accrues permettront de consolider les mécanismes de protection sociale, de renforcer le bien-être des populations vulnérables et d’accélérer l’inclusion financière des ménages à faibles revenus.

Au-delà de la poursuite des réformes majeures engagées ces dernières années, le budget 2026 du MASM sera consacré aux interventions structurantes suivantes :

  • Lancement des travaux de construction et d’équipement de 35 Guichets Uniques de Protection Sociale dans 26 communes, couvrant les 12 départements du pays ;
  • Rénovation et équipement des centres de formation professionnelle des personnes handicapées et des centres de promotion sociale des aveugles ;
  • Extension des infrastructures du Centre d’Assistance Psychiatrique et d’Accompagnement des personnes en situation de mendicité ;
  • Prise en charge de 150 000 ménages pauvres extrêmes dans les 77 communes, à travers des transferts monétaires destinés à la subsistance et à l’appui aux activités génératrices de revenus, grâce au programme GBESSOKE;
  • Relèvement économique de 2 500 ménages victimes de chocs climatiques, à raison de 200 000 FCFA par ménage ;
  • Déploiement du système intégré de gestion du MASM dans tous les Guichets Uniques de Protection Social ;
  • Actualisation du Registre Social Unique afin d’intégrer de nouveaux ménages en situation de vulnérabilité ;
  • Déploiement de l’assurance maladie ;
  • Extension du volet formation du projet ARCH avec pour cible 7.000 artisans formés en 2026 ;
  • Poursuite de la mise en œuvre des mesures inclusives au profit des personnes handicapées, notamment les subventions en faveur des établissements inclusifs d’éducation et de formation, les aides financières aux étudiants non boursiers et les appuis aux initiatives d’entreprenariat de cette couche sociale ;
  • Augmentation de la capacité d’accueil et amélioration de la prise en charge médicale et psychosociale des malades mentaux errants ;
  • Renforcement des mécanismes d’appui durable à la réinsertion sociale et professionnelle des personnes en situation de mendicité ;
  • Mise en place de produits innovants dans le secteur de la microfinance afin de sécuriser l’environnement, protéger les bénéficiaires, impacter sans exception toutes les couches de la population (microcrédit éco-responsable et microcrédit citoyen), et les accompagner (éducation financière) dans l’usage responsable et profitable des ressources mises à leur disposition ;

               Cette allocation budgétaire ne représente qu’une partie des dépenses sociales nationales, lesquelles constituent plus de 45% du budget général de l’État.