Au Bénin, la Journée Mondiale de l’Océan est célébrée en différée ce jeudi 12 juin 2025 à la plage de Togbin. Occasion pour la délégation du ministère du cadre de vie et des transports en charge du développement durable (MCVT-DD) conduite par le Directeur Départemental de l’Atlantique dudit ministère de sensibiliser les populations des aires marines protégées sur l’importance de l’Océan pour tout être vivant sur la terre.
La célébration de la journée mondiale de l’Océan au niveau de la plage de Togbin permet aux communautés de comprendre combien sont indispensables les espèces marines. Le lâcher des bébés tortues, la sensibilisation des aires protégées et la causerie débat leur ont permis de savoir que leur mode d’action est indispensable. « Nous les avons encouragés dans leurs actions qui étaient de protéger tout ce qui sort de l’océan et qui pollue l’océan », a fait savoir le directeur départemental du cadre de vie Atlantique, Tohoundji Adolphe Maxilis. Selon ses explications, ces populations font des efforts mais, il faut qu’elles transmettent leur mode d’action à leur progéniture.
Les espèces marines sont menacées au niveau des océans. Malgré les efforts du gouvernement, elles ne sont pas toujours protégées. C’est pour cela que le gouvernement à travers le ministère du cadre de vie et des transports en charge du développement durable a compris qu’il faut intensifier la sensibilisation. « C’est pour cela qu’on s’est appesanti sur le rôle que joue les océans dans le monde entier », a dit Assogba Déléké Gnido Amandine, conservateur de 1ère classe des Eaux forêts et Chasses et Directrice de la faune et de la biodiversité et de la conservation à la Direction générale des Eaux , forêts et chasses. Le lieu choisi, selon elle, en dit long. Pour elle, les espèces tels que les requins, les tortus et les poissons qui viennent échouer au niveau de ses côtes subissent les affres de la menace. La population prend ces espèces comme leur nourriture pour faute de sensibilisation. Il y a également la flore. « On est tenu de trouver les moyens nécessaires et de concilier ces espèces avec la population », a dit la Directrice de la faune et de la biodiversité. La population a saisi l’occasion pour faire des plaidoyers.
Assogba Déléké Gnido Amandinea souhaité l’ouverture d’une voie vers Avlékété qui leur servait de patrouille. Mais le conservateur de 1ère classe a fait une mise au point. « Avec la conservation que nous sommes en train de mettre en place au niveau de la marine protégée, elle sait très bien qu’on ne peut toucher à rien sans demander l’avis du gouvernement », a-t-elle dit.
B. KABLA