Au Cameroun, un scandale sexuel secoue la toile. Des vidéos à caractère sexuel ont été partagées sur les réseaux sociaux, impliquant des fonctionnaires de police de haut rang, provoquant une onde de choc sans précédent au sein des forces de l’ordre.
Une sombre histoire de dépravation de mœurs touche la police camerounaise. Dans plusieurs vidéos qui font le tour de la toile, l’on aperçoit des personnels de la police camerounaise se soumettant à des actes sexuels. Des actes qui portent atteinte à l’image et à la profession d’agent de police, et au corps de la Police Camerounaise. L’on cite dans la foulée, le commissaire Josue Ossomo, Délégué Régional de la Police pour le centre.
Selon les informations relayées sur les réseaux sociaux, trois personnalités de la police camerounaise sont citées : : Christelle Eboa, officier de police de 2ᵉ grade (OP2), le commissaire divisionnaire Josué Ossomo et une autre femme également commissaire de police.
La première citée est en service au commissariat central n° 1 et apparaît comme l’actrice principale des vidéos compromettantes. Josué Ossomo, délégué régional du Centre de la police par intérim, figure comme le « réalisateur » de ces enregistrements. Une troisième femme apparaît également dans les vidéos.
Les vidéos révèlent des pratiques sexuelles impliquant les deux femmes sous le regard voyeur du commissaire divisionnaire. Toutes les femmes qui sont dans la vidéo séjournent dans les cellules du GMI 1 à Yaoundé. Une procédure de révocation des rangs de la police camerounaise est en cours.
La police réagit
La police a vite réagi face à ce scandale qui secoue le pays. Le délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele, a annoncé la suspension : Christelle Eboa a été immédiatement suspendue de ses fonctions. Le commissaire divisionnaire Josué Ossomo a été relevé de son poste de délégué régional du Centre.
