Au Bénin, le Haut-commissariat à la prévention de la corruption (Hcpc) a rendu publiques ce jeudi 07 août 2025 à la salle coupole du ministère des affaires étrangères les conclusions des travaux de la commission de vérification des projets d’investissement dans les secteurs de l’eau et de l’énergie à Parakou entre 2016-2025. .Après vérification, il ressort selon le Hcpc qu’aucun élément n’a permis d’établir la moindre preuve de malversations ou de détournements de fonds publics.
« Aucun élément n’a permis d’établir la moindre preuve de malversations ou de détournements de fonds publics », voilà la substance de la déclaration du Hcpc Jacques Migan. Pour lui, les 31,6 milliards de fcfa investis dans les secteurs de l’eau et de l’énergie électrique de 2016-2025, à l’exception des projets financés par le programme Mca-Bénin II ont été utilisés conformément à leur objectif final à savoir l’amélioration des infrastructures essentielles au bénéfice des populations de Parakou. Les actions engagées par l’Etat , selon le HCPC ont permis de renforcer et de moderniser les infrastructures dans les deux secteurs à savoir eau et énergie électrique entre 2016 et 2025. Ces actions sont entre autres le réseau de distribution d’eau potable de Parakou qui est passé de 445km à 1141 km de conduites installées (+156%), la capacité de production d’eau potable est aussi passée de 16537 à 28193 (+70%). Des forages additionnés ont été réalisés en zones périphériques pour améliorer l’accès à l’eau potable dans les quartiers non raccordés au réseau Soneb. Ce qui a augmenté le nombre d’abonnés au réseau électrique de Parakou qui est passée de 26756 à 49 200 (+84% ) etc..
Sur le plan de la gouvernance administrative et financière , la commission a noté un maque de pertinence dans la définition des besoins inscrits aux plans de passation des marchés du ministère, une insuffisance de personnel qualifié au sein du secrétariat des Marchés publics du ministère, de l’énergie, de l’eau et des mines (MEEM) et plusieurs autres faiblesses dans la lourdeur des procédures de passation des marchés au niveau local retardant l’exécution des travaux en raison de la lenteur dans l’ouverture des voies d’accès.
Recommandations
La commission a formulé des recommandations essentielles selon le Hcpc pour renforcer la gouvernance et la transparence dans la gestion des projets. Il faut selon elle, réformer les procédures de passation des marchés publics pour en améliorer la célébrité et la transparence afin de favoriser l’accélération de la viabilisation des quartiers périphériques . La commission propose également la création des unités focales anticorruption au sein du ministère pour une alerte précoce. Ces mesures aux dires du Hcpc visent à garantir que les bénéfices des projets atteignent véritablement les populations dans les meilleurs délais. » Je tiens à souligner que l’engagement du Hcpc à promouvoir la transparence et la bonne gouvernance restent inébranlable’, a fait savoir Jacques Migan. Faut-il le rappeler, cette affaire remonte au 21 juin 2025 ou de graves allégations de détournement présumés de fonds concernant les projets d’investissements dans les secteurs de l’eau et de l’énergie électrique à Parakou ont été publiquement formulées par un ancien ministre. ces accusations ont alimenté un climat de doute et d’incertitude quant à la gestion des projets fiancés par le gouvernement dans le but de l’amélioration des conditions de vie des populations.
B. K.