Gigantesque marche à Porto-Novo hier : Mobilisés autour de Karim da Silva, les filles et fils de l’Ouémé disent non à la tentative de putsch 

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Au Bénin, le mardi 9 décembre 2025 restera gravé dans la mémoire collective des Béninois en général et des fils et filles de l’Ouémé en particulier comme le jour où le peuple, uni et debout, a dit non à la trahison des valeurs républicaines. À l’avant-garde de cette gigantesque marche organisée dans la capitale, une figure s’est imposée comme le symbole de la résistance et de l’unité : le patriarche Karim Urbain da Silva, Président des Sages de Porto-Novo.

Une marche historique contre la menace

Partis du grand carrefour Dagbéklounon, les milliers de manifestants ont traversé Nadjo et Beaurivage avant de converger vers la préfecture de Porto-Novo. Là, une allocution solennelle du maire a réaffirmé la détermination des citoyens à défendre la République. Les pancartes brandies par la foule parlaient d’elles-mêmes :

« Bravo à nos forces de défense et de sécurité » ; « Plus jamais de coup d’État au Bénin » ; « Non à la prise de pouvoir par la force » ; « Tous derrière notre Président Patrice Talon ».

Cette mobilisation, impossible à chiffrer tant la foule était dense, a témoigné de l’attachement profond des Béninois à la démocratie et à la stabilité nationale. Les chants patriotiques, les slogans scandés et les drapeaux flottant au vent ont donné à cette marche l’allure d’une véritable fête républicaine, où la ferveur populaire s’est mêlée à la gravité du moment.

L’union sacrée autour d’un homme d’exception

Autour du patriarche, députés, maires et forces vives de l’Ouémé ont formé un véritable rempart citoyen. Des délégations venues de Sèmè-Kpodji, Avrankou, Adjarra, Missérété et bien au-delà ont convergé vers Porto-Novo pour soutenir le Président Patrice Talon et dénoncer la forfaiture. Cette union sacrée illustre le rôle fédérateur de Karim da Silva, artisan du développement de Porto-Novo et du Bénin en général, soutien inconditionnel du Chef de l’État et des institutions républicaines.

La présence des jeunes, des femmes, et des associations citoyennes a renforcé la portée symbolique de cette mobilisation. Tous, d’une seule voix, ont rappelé que la République est l’héritage commun et qu’elle ne saurait être confisquée par des aventuriers.

 

Un soutien de taille pour Talon et pour le Bénin

 

Dans un contexte où la stabilité nationale est menacée, la présence et l’engagement du Patriarche apparaissent comme une chance inestimable pour le Président Talon et pour tout le pays. Karim da Silva incarne la continuité, la sagesse et la force morale qui galvanisent les citoyens face aux tentatives de déstabilisation.

La marche de Porto-Novo n’était pas seulement une démonstration de force populaire ; elle était aussi un acte de foi en la République, porté par un homme dont la stature dépasse les frontières de sa ville. Karim da Silva, le Sage, s’impose une fois encore comme le garant moral d’un Bénin uni et invincible.

 

Le patriarche, voix de la sagesse

Lors de sa grande conférence de presse organisée le jour même du coup d’État au Panthéon Négro Africain, faisant de lui le tout premier Béninois à dénoncer ouvertement cette tentative de forfaiture, le nonagénaire a martelé des paroles fortes :« Le Bénin n’est pas à vendre, le Bénin ne se renverse pas, le Bénin ne se conquiert pas par la force des armes. »

 

Pour lui, l’entreprise criminelle avortée grâce au professionnalisme des forces de sécurité et de défense est une insulte au peuple béninois. Sa voix, empreinte de sagesse et de fermeté, a résonné comme un rappel que la République est sacrée et que nul ne saurait la brader.

En ce jour mémorable, Porto-Novo a montré au monde que l’unité nationale est plus forte que toutes les menaces. Le peuple de l’Ouémé, derrière son patriarche, a écrit une nouvelle page de l’histoire démocratique du Bénin, une page où la dignité, la loyauté et la fidélité aux institutions républicaines triomphent sur la violence et la trahison.

 

Fréjus MASSIHOUNTON