Contrôle de l’action gouvernementale à l’Assemblée nationale : L’He R. Allossohoun pose une préoccupation sur l’école au gouvernement

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(A travers une question orale avec débat, il évoque la fusion des classes et le déficit d’enseignants dans le primaire ; le gouvernement répond le 24 juin)

A l’ordre du jour de la séance plénière de ce jeudi 17 juin 2021 au Palais des gouverneurs, une question orale avec débat du député Richard Allossohoun. Les préoccupations de l’élu de la 11è circonscription électorale sur la liste de l’Union Progressiste touchent un point crucial : l’insuffisance de salles de classe et le déficit d’enseignants dans les écoles primaires.

La question de l’He Allossohoun n’a pu être débattue au Palais des gouverneurs à Porto-Novo ce jeudi 17 juin en raison de l’absence du Gouvernement. Selon nos informations, l’Exécutif souhaiterait avoir un peu plus de temps pour documenter ses réponses. Cette fois-ci rendez-vous est pris pour le jeudi 24 juin 2021. Le Gouvernement à travers le ministre des Enseignements maternel et primaire apportera certainement des réponses à la Représentation nationale au sujet de la question orale du député Richard Allossohoun.

Faut-il le rappeler, le bilan du député se résume à ses initiatives de loi, ses  questions écrites et orales avec ou sans débats, sa mission de représentation. Les questions du député Richard Allossohoun à travers ce contrôle de l’action gouvernementale préoccupent.

L’He Richard Allossohoun, est un élu du peuple très engagé sur des questions liées à l’éducation. A travers sa question orale, il souhaite conformément à l’article 106 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, connaître les raisons qui justifient la fusion des classes dans les écoles primaires; les mesures envisagées par le Gouvernement pour régler la question des effectifs dans les salles de classe; et enfin les dispositions que le Gouvernement entend prendre pour combler le déficit d’enseignants dans les écoles.

Dans sa question orale avec débat, le député Richard Allossohoun a fait un état des lieux du phénomène. « ….La rentrée des classes est devenue effective dans nos écoles maternelles et primaires depuis le 16 septembre 2019. Des dispositions ont été prises par le Gouvernement pour assurer une rentrée apaisée sur toute l’étendue du territoire national. Cependant des problèmes persistent et risquent de compromettre les efforts du Gouvernement d’assurer un enseignement de qualité à nos enfants. En effet, le constat au niveau des écoles primaires de nos différentes localités fait état d’une insuffisance grave de salles de classe. Cette situation connue de tous depuis des années est loin d’être résolue du fait des effectifs sans cesse croissant de nos apprenants… », a observé l’élu du peuple.

 

Poursuivant son argumentaire, le représentant du peuple a touché du bout des doigts la problématique  de la fusion des classes.  « Par ailleurs, il nous a été donné de constater que des classes ont été fusionnées. C’est ainsi que dans des écoles, les écoliers des classes de CI se retrouvent ensemble avec ceux des classes de CP ; les écoliers des classes de CE1 sont mis ensemble avec leurs camarades des classes de CE2 tandis que les écoliers des classes de CM1 sont avec ceux des classes de CM2. Des écoles jadis de six (06) classes sont réduites à trois (03) classes entrainant du coup une surpopulation des effectifs. De Matéri dans l’Atacora, en passant par Kataban dans la Donga, Tchatchou dans le Borgou,  Aplahoué  dans le Couffo, la situation est quasi identique et n’est pas de nature à garantir de bonnes conditions de travail des enseignants et une meilleure assimilation de l’enseignement au niveau des apprenants… », renseigne la question orale.

A.C.C.. (Avec H.O.)

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