Du 17 au 20 juin 2025, les transcripteurs et réviseurs parlementaires suivent une formation sur la technique de rédaction des comptes rendus sommaires et intégraux des débats parlementaires à Jeco hôtel de Dassa-Zounme. La cérémonie d’ouverture de cette formation cofinancée par l’Assemblée nationale et le PNUD via le PARCPOGE, est présidée par Mathieu AHOUANSOU, Directeur de cabinet représentant le Président de l’Assemblée nationale Louis Ghèhounou VLAVONOU.
Les transcripteurs et réviseurs parlementaires constituent les gardiens de la mémoire vivante du Parlement. C’est pourquoi le renforcement de leurs capacités préoccupe le Président Louis Ghèhounou VLAVONOU qui agit sur chaque segment.
Dans son mot de bienvenue M. Josué CHABI KPANDE, Directeur des services législatifs a renouvelé la reconnaissance des transcripteurs et réviseurs au Président de l’Assemblée nationale pour cette opportunité qui leur est donnée de se familiariser avec les nouvelles techniques en matière de rédaction des comptes rendus sommaires et intégraux des débats parlementaires. Pour lui, cette formation, qui s’inscrit dans une dynamique de renforcement des capacités de notre administration parlementaire, répond à un double impératif : garantir la fidélité des comptes rendus des débats parlementaires et valoriser le rôle fondamental des professionnels de la transcription et de la révision dans la chaîne de production documentaire.
Poursuivant ses propos, il a laissé entendre que durant cette formation, «…il sera notamment question : des techniques de prise de notes et de transcription intégrale ou sommaire des débats ; des normes éditoriales spécifiques à l’Assemblée nationale ; des règles de révision, de style, de clarté et de neutralité rédactionnelle ;
mais également de l’éthique professionnelle liée à votre mission». Avant de clore ses propos, il a réitéré l’engagement de la DSL à offrir un service de qualité.
A son tour, Régis DOSSOU KPANOU, coordonnateur du PARCPOGE a remercié le Président Louis Ghèhounou VLAVONOU pour la confiance qu’il a bien voulu placer en lui pour coordonner ce projet très important pour la perfectibilité professionnelle de chacun et de tous et par ricochet pour le rayonnement administratif et fonctionnel de l’Assemblée nationale. Il a remercié l’autorité parlementaire pour avoir autorisé la tenue de cet atelier important pour la paix, la tranquilité sociale, le développement, l’ordre et la réglementation. Ses remerciements sont également portés vers le SGA adjoint, l’équipe du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Pour finir, il a exhorté les participants à une attention très soutenue et à une contribution et participation digne car, a-t-il déclaré en guise de rappel de l’importance et de la sensibilité de leur rôle, «…des travaux en commission aux débats en plénière, chaque mot, chaque phrase de chaque député a un contenu et un sens qui doit être transcrit sans trahir ou modifier l’esprit et le message des députés. Chaque transcripteur et réviseur, une virgule, un point-virgule, bref une ponctuation mal placée dans une phrase peut donner un autre sens différent de celui de l’auteur à la phrase…»
Un investissement dans la qualité
Que retenir du rôle du transcripteur et de celui du réviseur? À cette question, Mathieu AHOUANSOU, Directeur de cabinet du Président de l’Assemblée nationale a répondu : «…La rédaction des comptes rendus parlementaires — qu’ils soient intégraux ou sommaires — constitue un maillon fondamental dans le processus démocratique. Car ce sont ces comptes rendus qui gardent fidèlement la mémoire des échanges, des débats, des convictions, des contradictions parfois, mais surtout de l’expression pluraliste de la Nation à travers ses représentants.
Transcrire fidèlement, avec rigueur, neutralité et professionnalisme, les propos tenus en séance est une mission aussi noble qu’exigeante. C’est une mission qui ne s’improvise pas. Elle requiert non seulement une maîtrise technique et linguistique, mais aussi une excellente connaissance du fonctionnement parlementaire, du style institutionnel et des règles de déontologie propres à ce type d’exercice.
C’est pourquoi, chers participants, cette formation n’est pas simplement une mise à niveau. C’est un investissement dans la qualité, dans la transparence et dans la performance de notre institution. En consolidant vos compétences, vous contribuez à améliorer la qualité de l’information parlementaire mise à la disposition des citoyens, des chercheurs, des médias, et de l’histoire.»
Attentes
Dans son discours d’ouverture, le Directeur de cabinet du Président de l’Assemblée nationale est revenu sur les attentes de ce séminaire. « Chers transcripteurs, chers réviseurs ;
Vous êtes les gardiennes et gardiens de la mémoire vivante du Parlement. Vous êtes les artisans discrets de la démocratie documentaire. Que cette formation vous donne les moyens de continuer à assumer cette mission avec rigueur, fierté et excellence.», a-t-il indiqué.
Durant les quatre jours, les participants suivront quatre communications. Il s’agit de la communication n° 1: «De la transcription au compte rendu intégral »; la communication n° 2: «Procédure d’élaboration du compte rendu sommaire des débats parlementaires»; la communication n° 3:« Procédure de rédaction du Guide pratique de la transcription et de la révision des débats parlementaires»; et enfin la communication n° 4:« Relevé des erreurs courantes notées dans l’élaboration des comptes rendus intégraux des débats parlementaires».
Hermann OBINTI