Au Bénin, le Secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a apporté des éclaircissements par rapport au retard constaté au niveau de l’ouverture des lycées techniques au Bénin. Interrogé sur la question par nos confrères de Daabaru Tv, Wilfried Léandre Houngbédji a exposé les raisons qui, dit-il, sont liées à la non disponibilité des espaces à temps qui s’étendent sur 1.000 hectares.
‘’Certaines communes, sollicitées pour libérer de vastes espaces parfois jusqu’à 1 000 hectares –, ont eu du mal à répondre favorablement. Voilà l’une des raisons du retard de l’ouverture des lycées techniques au Bénin, selon Wilfried Léandre Houngbédji.
Pour le porte-parole du gouvernement, cette contrainte foncière, bien qu’en voie de résolution, n’est pas l’unique facteur de blocage. Dans le souci de construire des lycées modernes, le gouvernement aux dires de Wilfried Léandre Houngbédji a décidé de ne pas confier ses chantiers à des entreprises qui n’ont aucune expérience. C’est pourquoi, ils ont procédé à la vérification de l’identité des soumissionnaires. Ce processus oblige le gouvernement à reprendre certaines procédures.
Wilfried Léandre Houngbédji fait savoir aussi que le financement de ce vaste chantier est déjà acquis. « Pas moins de 400 milliards de francs CFA ont été mobilisés pour la mise en œuvre du programme », a-t-il déclaré, soulignant la volonté du gouvernement de garantir la durabilité et la qualité des infrastructures.
Il faut rappeler que le gouvernement dans son programme d’action, a jugé bon de construire trente établissements techniques agricoles, des écoles de métiers et des lycées scientifiques pour renforcer l’enseignement professionnel. L’objectif visé est de transformer l’offre de formation et faire passer à terme la proportion des apprenants dans ce système à 70 %, contre une minorité aujourd’hui.
B. K.
