Le président de la FENAMETRAB, Personne ressource, très actif aux côtés du Dr AÏSSI.
Les travaux du 3ème congrès mondial sur la médecine traditionnelle complémentaire et intégrative se sont ouverts, le 15 Août 2025, dans la capitale brésilienne. Très remarquable à ce rendez-vous international, une forte délégation de l’Organisation Ouest- Africaine de la Santé, conduite en personne par le DG/OOAS.
Aux côtés de Dr Melchior AÏSSI , plusieurs cadres dont le phytothérapeute béninois Basile Badjito, personne ressource et Président de la Fédération des Associations Nationales des Acteurs de la Médecine Traditionnelle du Bénin (FANAMETRAB). Au cœur des travaux, un thème très pertinent : «Renforcer la santé publique mondiale grâce à la médecine traditionnelle, complémentaire et intégrative : diversité des connaissances, bien-être des sociétés et santé planétaire». C’est justement la médecine traditionnelle (qu’il convient d’appeler ‘’la médecine africaine’’) a été et demeure le maître-mot dans toutes les interventions du DG/OOAS.

Dès les travaux préliminaires qui ont précédé la cérémonie officielle d’ouverture, le DG/OOAS a donné le ton. Ce fut d’abord la descente conjointe des participants dans le grand jardin botanique de Rio de Janeiro. C’est dans cet espace authentique que s’est tenue une réunion qui a mis aux prises les membres de la délégation de l’OOAS, des chercheurs, des professionnels de la médecine africaine. «Les échanges ont été très denses et fructueux. Le DG/OOAS a, tout le temps, martelé la nécessité de donner aux tradipraticiens une grande place dans les dispositifs de lutte pour une bonne santé publique>>, témoigne le Président Basile Badjito. Il ajoutera avoir été en phase avec le DG/OOAS lorsqu’il a exprimé la préoccupation liée à des possibilités d’échanges d’expériences et de technologies dans ce domaine entre le Brésil et le Bénin.
A l’occasion, l’édifiante expérience du Brésil fut vantée. On notera que, depuis 2003, sous les auspices du Président Lula, une loi a été adoptée qui donne toute la reconnaissance requise à la médecine traditionnelle. Autrement dit, le Brésil est en plein dans cette dynamique que prône les acteurs mondiaux de la médecine complémentaire et intégrative, particulièrement l’Organisation Ouest Africaine de la Santé, dirigée avec maestria par le béninois Dr Melchior Aissi.
Pour le DG/OOAS, les financements vont beau se multiplier dans cette dynamique, mais tant que les vrais sachants, les acteurs directs ne sont pas intégrés, de façon responsable aux dispositifs et à tous les niveaux, les fruits ne tiendront pas la promesse des fleurs. En tout cas, l’OOAS fait de cette logique son cheval de bataille.

Avec le regard accompagnateur de l’OOAS, de belles initiatives sont prises dans plusieurs pays dont le Bénin. Basile Badjito a insisté sur un programme initié au sein de l’Université d’Abomey-Calavi et qui force l’admiration : des tests ont été faits à des doctorants et à d’autres apprenants de niveau master pour constituer une cohorte de spécialistes qui sont sur le point d’être formés à l’URMAPha, une célèbre unité de recherche de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC).
Ce 16 Octobre 2025, la cérémonie de lancement officielle d’ouverture du congrès a été tenue. Devant un impressionnant parterre de participants venus des quatre coins du monde. Une belle organisation orchestrée sous la houlette du Professeur Ricardo Gelman, Président du Conseil d’Administration du Consortium Académique Brésilien pour la Santé Intégrative.

Le DG/OOAS n’a pas manqué d’insister, une nouvelle fois, sur l’intégration des médecins traditionnels aux ripostes contre les maladies diverses. Dr Aissi est allé plus loin en garantissant l’engagement de l’OOAS à soutenir le suivi permanent de ses tradipraticiens qui sont sélectionnés pour officier dans des espaces formels de soins de santé, aux côtés des acteurs de la médecine conventionnelle.
J.L.K.