Donald Trump avait déjà imposé des mesures restrictives à plusieurs pays lors de son premier mandat. Bis repetita mercredi 4 juin aux États-Unis. Donald Trump a remis en place un « travel ban » qui interdit cette fois aux ressortissants de douze pays d’entrer sur le territoire américain. Sept États africains sont concernés : le Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée-équatoriale, l’Érythrée, la Libye, la Somalie et le Soudan. Le Tchad réplique à Trump et suspend les visas pour les citoyens américains.
Pour l’heure, peu de réactions ont été faites à cette annonce. « Nous sommes surpris d’être considéré comme un pays hostile », confie hors micro une source gouvernementale congolaise qui ajoute : « Nous pensons que c’est un malentendu et il est clair que dans les jours prochains le gouvernement entrera en relation avec les autorités américaines pour discuter et lever ce malentendu. »
Réaction très courroucée ce soir de N’djamena. Sur son compte Facebook, Mahamat Idriss Déby annonce avoir « instruit le gouvernement pour agir conformément aux principes de réciprocité, et suspendre l’octroi des visas aux citoyens des États-Unis ». Et le président tchadien d’ajouter : « Le Tchad n’a ni des avions ni des milliards de dollars à donner, mais le Tchad a sa dignité et sa fierté ».
Le Tchad n’a ni des avions à offrir, ni des milliards de dollars à donner mais le Tchad a sa dignité et sa fierté »