Le Mamelodi Sundowns aura du pain sur la planche au match retour en Égypte face à une équipe du Pyramids très solide à domicile. Car les Égyptiens sont allés chercher un match nul à Pretoria samedi 24 mai (1-1) pour se retrouver en position favorable et espérer remporter la première Ligue des champions africaine de leur histoire.
Les trois derniers matches du Mamelodi Sundowns en Ligue des champions CAF s’étaient soldés sur un match nul, le club n’a pas dérogé à la règle ce samedi. Après s’être qualifiés de justesse en demi-finale contre Al Ahly à la faveur d’un but marqué à l’extérieur dans les dernières minutes pour obtenir sur le fil un score de 1-1, les Sud-Africains ont goûté au scénario inverse dans le match aller de la finale contre un autre club égyptien, le Pyramids FC. Au stade stade Loftus Versfeld de Pretoria, les locaux ont vu leurs adversaires égaliser dans le temps additionnel pour porter le score à 1-1.
Un score final plutôt logique puisque rien n’a été facile pour le club champion d’Afrique en 2017, surtout en première période. Le Mamelodi, qui présente la meilleure défense de cette édition de la Ligue des champions, a été sérieusement secoué. D’abord parce que les Égyptiens ont imprimé une grosse intensité physique. Aussi, car le bruit des vuvuzelas n’a pas servi à grand-chose pour combler les bosses d’une pelouse un peu inégale par endroits. L’ensemble de la rencontre en a été impactée, à l’image des nombreuses passes et contrôles ratés de part et d’autre. Mais l’état de la pelouse a d’abord joué en la faveur des visiteurs.
En s’imposant athlétiquement, les Égyptiens ont profité de nombreuses pertes de balles des locaux. C’est par exemple après une récupération au milieu de terrain que Mayele a bien failli ouvrir le score face au but (19e), bien aidé par un arrêt incertain de Ronwen Williams, qui n’a pu capter un ballon en raison de son rebond incertain.
Un but qui change tout
Reste que le Sundowns a pris en consistance à mesure que les minutes se sont égrenées. Plus sûrs avec le ballon, comme s’ils s’étaient progressivement adaptés au terrain, les hommes de Miguel Cardoso ont doucement fait monter la pression sur le but du Pyamids, jusqu’à faire craquer la défense en début de seconde période. Après un très bon une-deux sur la droite, Mudau est parvenu à centrer vers Ribeiro en retrait. Sa première frappe a été contrée, mais il a hérité d’un deuxième ballon qu’il a catapulté dans la lucarne pour ouvrir le score (54e).
Avec plus d’assurance technique, les Sud-Africains ont déployé leur emprise sur la rencontre, imposant un rythme plus tranquille, sans se mettre en danger, affichant plus de 60 % de possession de balle. C’était sans compter sur la meilleure attaque de la compétition dont les efforts de la première période ont finalement été récompensés. Walid El Karti a surgi dans la surface de réparation dans les derniers instants de la rencontre pour reprendre un centre et égaliser alors que le Mamelodi semblait avoir tué le rythme du match.
Un but qui change tout et qui permettra aux Égyptiens d’aborder le match retour complètement différemment. Eux qui se sont montrés extrêmement solides à domicile lors de la phase à élimination directe auront une très belle carte à jouer le 1er juin pour remporter la Ligue des champions pour la première fois de leur histoire.