Le Paris SG, champion d’Europe en titre, a confirmé son statut de favori de la Coupe du monde des clubs en disposant facilement de l’Atlético Madrid (4-0) ce dimanche 15 juin pour son entrée dans la compétition. Les Parisiens restent sur la lancée de leur formidable victoire, il y a deux semaines en Ligue des champions.
On l’avait annoncé comme le premier choc de cette nouvelle Coupe du monde des clubs, mais PSG-Atlético a été plutôt l’occasion pour le PSG de montrer à la face au monde qu’il était bien le grand favori de ce Mondial des clubs. L’Atlético Madrid, connu pour être un véritable poil à gratter, équipe teigneuse et difficile à jouer, a été réduit par le PSG au rang de faire-valoir ce dimanche sur la pelouse du Rose Bowl (4-0).
À Los Angeles, sous une chaleur qui avoisinait les 30°, cette rencontre, débutée à midi, heure locale, 19h en temps universel, a permis de confirmer le statut de favori du PSG. Le club madrilène a dû se rendre compte de la différence entre ce PSG qu’il avait battu en octobre dernier en phase de Ligue (2-1) au Parc des Princes et celui-ci, devenu entre-temps la meilleure équipe d’Europe.
Car même privé d’Ousmane Dembélé, remplacé par Gonçalo Ramos, le PSG a été intraitable, dominateur, efficace et même serein pour venir à bout des Colchoneros. Avec une maîtrise insolente, les hommes de Luis Henrique ont ouvert le score dès leur première accélération : Désiré Doué, dans la surface, décale Kvaratskhelia qui met en retrait pour Fabian Ruiz qui finit d’une frappe croisée du gauche pour battre Jan Oblak 19e.
Huitièmes de finale déjà en vue
Paris a le ballon, L’Atlético court derrière, souvent dans le vide. Les attaquants madrilènes sont privés de ballons, et les défenseurs centraux (Le Normand et Lenglet), dépassés par le mouvement perpétuel des Parisiens, écopent déjà de carton jaune chacun. Et lorsque les hommes de Diego Simeone s’offrent leur premier tir cadré par Antoine Griezmann, ils se font punir sur le contre par un but de Vitinha (45+1). Le métronome portugais, bien trouvé par Kvaratskhelia s’offre un but en solitaire pour punir une deuxième fois l’Atlético.
Les Parisiens, tranquilles, n’auront quasiment jamais tremblé dans cette rencontre, ou juste lorsque Julian Alvarez pense réduire le score (57e) avant que son but ne soit annulé pour une faute sur Désiré Doué sur l’action du but. Un peu plus tôt, les Madrilènes sont même passés près d’un troisième but sur une superbe action de Kvaratskhelia qui voit Oblak détourner sa frappe sur la barre transversale (49e). Mais c’est le jeune Senny Mayulu, cinquième buteur lors de la finale face à l’Inter, qui inscrit le troisième but (87e) avant que Kang-in Lee assomme définitivement l’équipe espagnole sur penalty (90+7).
C’est une victoire qui qualifie quasiment les Parisiens en huitièmes de finale puisqu’on voit mal les deux autres équipes de cette poule, Botafogo (Brésil) et Seattle Sounders (États-Unis), venir contrarier les plans de ce PSG jamais autant sûr de sa force.
