Association Nationale des Jeunes Chrétiens du Bénin : L’AsNaJeC-Bénin bat le record de 10 vagues de formation dans les métiers entrepreneuriaux en moins de six mois

Santé & Culture
COTONOU — Juillet 2025. L’Association Nationale des Jeunes Chrétiens du Bénin (AsNaJeC-Bénin) vient de réaliser un exploit sans précédent : en moins de six mois, elle a organisé dix vagues de formation professionnelle et entrepreneuriale dans plusieurs localités du Bénin, touchant près de 3 000 personnes issues de diverses couches sociales.
Il s’agit d’un record impressionnant qui s’inscrit dans une vision audacieuse d’autonomisation, de réinsertion socio-économique et de transformation communautaire du corps du Christ.
 Un contexte social alarmant, une réponse pragmatique
Face à la montée alarmante de l’oisiveté, du chômage, du sous-emploi et de la pauvreté dans les églises et au sein de la jeunesse béninoise, l’AsNaJeC-Bénin, fidèle à sa mission, a lancé en début 2025 une série d’initiatives innovantes.
L’association s’est appuyée sur les cris de détresse de nombreux jeunes et femmes, exprimés lors de précédentes formations en leadership spirituel et séculier, pour enclencher une dynamique nationale de transformation. L’objectif ? Eradiquer durablement la misère et favoriser l’épanouissement économique et spirituel au sein du corps du Christ.
 Les piliers de l’AsNaJeC-Bénin : foi, impact social, unité
Fondée sur une vision forte, l’AsNaJeC-Bénin s’est donnée pour missions essentielles :
– Œuvrer pour l’épanouissement intégral de la jeunesse chrétienne ;
– Participer à l’évangélisation des milieux jeunes et communautaires ;
-Lutter efficacement contre le chômage, le sous-emploi et la pauvreté ;
– Promouvoir le brassage et l’unité du corps du Christ à travers des actions concrètes.
 Dix vagues, dix villes, des milliers de vies transformées
Depuis Abomey-Calavi (21-23 mars 2025) jusqu’à Athiémé (25-26 juillet), les formations ont couvert un vaste territoire comprenant : Akassato et Glo, les 12e et 13e arrondissements de Cotonou, Pahou, Bazounkpa, Zè, Hêvié, Ouidah et Toffo. À chaque étape, des modules intensifs ont été dispensés dans cinq domaines entrepreneuriaux majeurs :
-Transformation agroalimentaire (Aklui : Trio, incorporé de baobab, farine de: patate, taro, igname pillé, banane, gari amélioré, farine infantile)
– Savonnerie (savon liquide, solide, détergent, eau de javel)
– Cosmétique (crème, pommade, parfum, gel capillaire)
-Pâtisserie (cakes, beignets de poisson, gâteaux, biscuits)
– Restauration rapide (riz cantonais, hors-d’œuvre, poulet DG)
Chaque vague permet aux participants d’apprendre à fabriquer jusqu’à 26 produits différents, en suivant un processus 100 % pratique et totalement gratuit, ce qui représente une opportunité exceptionnelle d’apprentissage pour les femmes, les jeunes et les adultes issus de milieux vulnérables.
Les chiffres sont éloquents : plus de 2 000 femmes et jeunes ont été directement formés, et près de 3 000 personnes au total ont été touchées. Les formations ont été accueillies avec un enthousiasme inédit, grâce à une mobilisation locale active et à l’engagement des églises partenaires.
 Une vague de témoignages bouleversants
Les témoignages recueillis dans chaque localité sont unanimes : des vies changées, des foyers restaurés, des communautés transformées.
« Je suis veuve depuis cinq ans. Grâce à cette formation, j’ai lancé ma propre activité de fabrication de savons et je parviens à nourrir mes enfants sans tendre la main », confie une participante de Zè, les larmes aux yeux.
 « Avant cette formation, je prêchais à des jeunes sans perspectives. Aujourd’hui, plusieurs d’entre eux ont lancé leur petite entreprise », témoigne un pasteur de Pahou.
 « Je n’étais pas chrétien. C’est à travers ces formations que j’ai vu l’amour et la puissance de Dieu. J’ai donné ma vie à Jésus », rapporte un jeune homme formé à Bazounkpa.
Ces récits, émouvants et puissants, illustrent l’impact social, spirituel et économique du projet. Loin d’être de simples formations techniques, ces vagues ont été de véritables croisades de transformation intérieure et communautaire.
Par cette initiative, l’AsNaJeC-Bénin s’inscrit dans la droite ligne des réformes sociales et économiques du Président Patrice Talon, notamment en matière d’autonomisation des jeunes et de soutien à l’entrepreneuriat local. Ces formations viennent complémenter les actions de l’État en renforçant la résilience des populations les plus vulnérables, notamment dans les milieux ecclésiastiques souvent négligés par les dispositifs classiques d’insertion.
 Quelle suite pour l’AsNaJeC-Bénin ?
Ce record de dix vagues en moins de six mois n’est qu’un prélude à une dynamique plus vaste. L’association ambitionne d’étendre son modèle à d’autres départements du Bénin, de mettre en place des incubateurs chrétiens de projets, et de bâtir un réseau de microfinancement communautaire solidaire.
En moins d’un semestre, l’AsNaJeC-Bénin a prouvé qu’il est possible de concilier foi, entrepreneuriat et impact social, en s’appuyant sur les ressources locales, la foi chrétienne et une vision structurée. Une inspiration nationale, un modèle africain en devenir.