Le président Vlavonou fait une révélation de l’Interpol sur la corruption : L’Afrique perd chaque année environ 90 milliards de dollars

Actualités

La criminalité financière et la corruption ont de lourdes conséquences. L’Afrique perd environ 90 milliards de dollars. Le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, l’a fait savoir lors d’un atelier organisé par la section béninoise du Réseau des parlementaires africains de lutte contre la corruption (Apnac). C’était ce mercredi 23 juillet 2025 à Cotonou en présence des cadres et députés de l’Assemblée nationale et des membres des délégations de la sous-région.

C’est une révélation de l’Interpol font perdre environ 90 milliards de dollars à l’Afrique. La corruption est un fléau à combattre par tous les moyens. « La lutte contre la corruption de nos jours est un sujet préoccupant. Aucune couche de nos populations n’est épargnée par ce fléau toujours présent dans nos sociétés et dont les effets aux plans national et international restent particulièrement préoccupants. Je voudrais saluer la section béninoise de l’Apnac pour l’initiative de cet atelier qui se tient en marge de la session du Conseil d’administration de notre réseau continental. Cette coïncidence symbolise la synergie d’actions et la volonté de nos nations à ériger les remparts infranchissables pour lutter efficacement contre la corruption. Pour ma part, la présente activité est d’une portée capitale et témoigne de l’engagement indéfectible du Parlement à combattre résolument ce mal qui gangrène nos sociétés et entrave notre développement…», a déclaré le pérsident Vlavonou.
Et au président d’ajouter: « La corruption plus qu’une simple infraction, est un cancer qui ronge les fondations de l’État de droit et sape la confiance des citoyens envers leurs institutions. Dans son annonce de coopération avec la Banque ouest-africaine de développement en février 2025, l’interpol indique que l’Afrique perd chaque année environ 90 milliards de dollars en raison de la criminalité financière et de la corruption. Ce chiffre à la fois impressionnant et inquiétant entrave considérablement le développement socio-économique de notre continent, détournant des ressources essentielles qui pourraient être investis dans des projets publics tels que : l’eau, l’assainissement, la santé, l’énergie etc. Vous conviendrez avec moi que ces fonds distraits dans les actes de corruption représentent bien évidemment des écoles qui ne sont pas construites, des hôpitaux qui ne verront jamais le jour, des emplois qui ne seront pas créés, des opportunités de progrès qui s’envolent…».

Au Bénin, pour lutter contre ce fléau, le président de l’Assemblée nationale précise que son institution a pris une batterie de mesure. Il salue les réformes du gouvernement du Président Patrice Talon contre ce fléau. « Notre détermination doit être sans faille. Il ne s’agit pas de s’éterniser dans de beaux discours, mais d’agir avec discernement et efficacité », a-t-il souhaité. C’est le cas à l’Assemblée nationale du Bénin où « nous avons pris des décisions fondamentales de boucher tout ce qui est trou pour l’argent facile », a-t-il déclaré.

A.C.C.