Au Bénin, en prélude à la célébration de la journée mondiale de l’environnement (JME), ce mercredi 04 juin 2025, une conférence de presse a eu lieu à la salle de conférence de la direction générale des Impôts de Cotonou. Les cadres de la Dgec, du ministère du cadre de vie et des transports, en charge du développement durable ainsi que des entreprises réfléchissent à comment intensifier la sensibilisation contre l’utilisation des plastiques.
Initiée en 1972 par l’Assemblée générale des Nations Unies, la journée mondiale de l’environnement est célébrée le 05 juin de chaque année. Lancée avec le slogan « Une seule planète terre », cette journée a évolué pour devenir une plateforme de sensibilisation majeure qui met en lumière les enjeux environnementaux. Pour célébrer l’édition 2025, le thème choisi est » Mettre fin à la pollution plastique ». Ce thème, selon docteur Pulchérie Siméon Donoumassou, interpelle tous. Pour elle, les plastiques dégradent les milieux naturels, menacent la biodiversité, perturbent les écosystèmes et compromet la santé des populations vulnérables. Malgré tout ceci, l’utilisation des plastiques prend de l’ampleur. » Nous sommes venus dire qu’il est impératif de changer ce comportement pour faire des choix éco citoyens.
Utilisation et commercialisation des sachets non biodégradables
C’est en 2017 que le gouvernement du président Patrice Talon a pris une loi pour interdire l’utilisation et la commercialisation des sachets non biodégradables et s’emploie à la mettre en œuvre. Au regard de cette loi , la lutte contre la pollution plastique est commun et nul n’est de trop et chaque geste compte, déclare Dr Pulchérie Siméon Donoumassou.
Et c’est pour cela d’ailleurs qu’elle a remercié les participants de ce que leur présence démontre leur implication dans cette lutte. » Nous devons tout faire pour mettre fin à l’utilisation des sachets plastiques », conseille le directeur de l’unité de protection de l’environnement, Clément Kotan. Il ajoute que la sensibilisation doit être le chemin de bataille. Cela a déjà commencé, a-t-il dit, et ils sont en train de travailler pour le retour aux anciennes pratiques à savoir l’utilisation des sacs en tissu. Il a saisi l’occasion pour rappeler qu’aujourd’hui l’on peut dédouaner les sachets non biodégradables. » Des tonnes de sachets non biodégradables qui sont saisis à la douane », a fait savoir Clément Kotan. Il y a des appareils, selon lui, qui permettent de détecter des sachets non biodégradables. Utilisons des sachets non biodégradables
Boniface KABLA