Chronique de Christhelle HOUNDONOUGBO ALIOZA : La persévérance : cette force silencieuse qui accomplit l’impossible !

Chronique Société

«La persévérance ne garantit pas un succès immédiat. Mais elle garantit une transformation : intérieure d’abord, visible ensuite. Elle apprend la rigueur, l’humilité, l’endurance. Elle façonne des caractères solides, forge des âmes stables et élève des esprits éclairés. Elle nous apprend à faire confiance au temps, à croire en la semence invisible, à espérer au-delà de l’épreuve. Chaque femme qui élève seule ses enfants avec dignité. Chaque jeune qui étudie sans moyens, mais avec passion. Chaque citoyen qui agit pour sa communauté sans attendre la reconnaissance. Tous sont des bâtisseurs du réel. Des sculpteurs de l’avenir.En ce mois de juillet, fais le choix d’insister. De croire, encore et toujours. De marcher, même à contre-courant. De bâtir, même à mains nues. Ne te laisse pas distraire par l’impatience. Ne te décourage pas devant l’invisible. Continue». Voilà l’exhortation de madame Christhelle HOUNDONOUGBO ALIOZA (CHA) dans la chronique hebdomadaire de cette semaine. Lisez plutôt.

 

Chers ami.e.s 

 

En 1991, au cœur d’un petit village sud-africain, une jeune fille du nom de Zanele se levait chaque jour à 4 heures du matin pour parcourir à pied douze kilomètres afin de rejoindre l’unique école secondaire de la région. Issue d’un foyer modeste, sans électricité ni livres, elle étudiait le soir à la lumière vacillante d’une lampe à pétrole. On lui disait que ses efforts étaient vains, que les femmes de son milieu ne deviennent ni avocates ni décideuses. Mais Zanele croyait. Elle croyait que la connaissance était un passeport pour la liberté. Dix ans plus tard, cette même jeune fille plaidait avec éloquence devant la Cour constitutionnelle de son pays, devenant la première magistrate issue de son village. Zanele est un cas d’école. Un exemple vivant que la persévérance, bien que silencieuse, finit toujours par faire du bruit.

 

La route vers la réussite est rarement tapissée de fleurs. Elle est souvent sinueuse, semée d’embûches, d’épreuves, de doutes et de silences lourds. Mais dans cette obscurité intérieure, une lumière demeure : la persévérance. C’est elle qui pousse l’artisan à perfectionner son ouvrage malgré les ratés. C’est elle qui maintient l’élève éveillé quand les autres ont baissé les bras. C’est elle, surtout, qui transforme les rêves en projets, et les projets en réalités tangibles. La persévérance n’est ni spectaculaire ni flamboyante. Elle ne fait pas de discours. Elle agit, lentement, patiemment, dans l’humilité de l’effort répété. Elle est, pour reprendre les mots d’Albert Einstein, « plus puissante que le talent, plus essentielle que le génie, car elle est la clé du succès. »

 

Qui n’a pas connu le goût amer de l’échec, le poids du rejet, ou la fatigue d’un combat solitaire ? Pourtant, les plus grandes figures de l’histoire sont celles qui, au bord de l’abandon, ont choisi de faire un pas de plus. Nelson Mandela, après 27 années de captivité, sort de prison sans amertume, animé par un idéal plus fort que la vengeance : bâtir une nation arc-en-ciel. Thomas Edison, qui échoue plus de 1000 fois avant de faire jaillir la lumière. « Je n’ai pas échoué, disait-il, j’ai simplement découvert 1000 manières qui ne fonctionnent pas. » J.K. Rowling, refusée par 12 éditeurs, mais restée fidèle à son univers magique. Aujourd’hui, elle inspire des générations entières à croire en l’impossible. Ces histoires ne sont pas des mythes. Ce sont des leçons de vie. Elles nous rappellent qu’aucun destin ne s’écrit sans heurts, mais que toute destinée peut se redresser sous l’impulsion de la volonté.

 

La persévérance ne garantit pas un succès immédiat. Mais elle garantit une transformation : intérieure d’abord, visible ensuite. Elle apprend la rigueur, l’humilité, l’endurance. Elle façonne des caractères solides, forge des âmes stables et élève des esprits éclairés. Elle nous apprend à faire confiance au temps, à croire en la semence invisible, à espérer au-delà de l’épreuve. Chaque femme qui élève seule ses enfants avec dignité. Chaque jeune qui étudie sans moyens, mais avec passion. Chaque citoyen qui agit pour sa communauté sans attendre la reconnaissance. Tous sont des bâtisseurs du réel. Des sculpteurs de l’avenir.

 

Le doute est humain. La lassitude est légitime. Mais l’abandon est un poison. Rappelle-toi que tant que tu avances, même lentement, tu es encore en train de gagner. L’échec n’est pas une fin. Il est un détour. Une leçon. Un passage obligé. « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles », écrivait Sénèque.

 

En ce mois de juillet, fais le choix d’insister. De croire, encore et toujours. De marcher, même à contre-courant. De bâtir, même à mains nues. Ne te laisse pas distraire par l’impatience. Ne te décourage pas devant l’invisible. Continue. Recommence. Réajuste. Relève-toi. Le monde n’appartient pas à ceux qui rêvent. Il appartient à ceux qui persévèrent.

Excellente semaine à toi. Que la persévérance soit ta boussole, ton élan et ta victoire intérieure. « La victoire appartient à celui qui tient une minute de plus. » indique André Malraux

 

CHA.

Femme Noire, Femme de Pouvoir!