Inde : L’opposant Rahul Gandhi exclu du Parlement

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En Inde, le leader de l’opposition Rahul Gandhi vient d’être exclu du Parlement, au lendemain de sa condamnation à deux ans de prison pour diffamation. L’ancien candidat au poste de Premier ministre n’est donc plus député, alors qu’il y était le visage principal de l’opposition. Un coup dur pour le parti centenaire du Congrès, qui voit ses chances diminuer avant les élections législatives de l’année prochaine.

C’est un coup de tonnerre pour le Parti du congrès : Rahul Gandhi venait à peine de finir une marche de cinq mois dans tout le pays pour redynamiser son image et celle de sa formation ; ce fils et petit-fils de Premier ministre porte un nom qui attire les voix d’électeurs et permettait au Congrès d’espérer représenter une alternative lors des élections de l’année prochaine.

Le BJP a tapé fort

Maintenant, ces chances s’écroulent, comme explique Sudab Bhai, professeure en sciences politiques : « Le parti du BJP ne perd pas une occasion pour taper sur ses opposants, et ils ont tapé fort en utilisant un tribunal dans un État qu’ils contrôlent. La possibilité que le Congrès remporte les élections était déjà mince, elles l’est encore plus maintenant. Le Congrès pourrait même se désagréger, et comme l’opposition est divisée, il y a de grandes chances que Narendra Modi soit réélu l’année prochaine. »

Explosion des poursuites 

Les poursuites des autorités contre l’opposition ont explosé ces dernières années, envoyant beaucoup de ses dirigeants en prison ou les forçant à rejoindre le BJP. Rahul Gandhi a encore une mince chance de retourner au Parlement s’il obtient une suspension judiciaire de sa peine.

Avec RFI