Au Bénin, Dr Guy Mitokpè a répondu à Janvier Yahouédéhou suite aux critiques dont a fait objet l’ancien président de la république, Boni Yayi. Il l’a fait savoir sur sa page Facebook.
Dr Guy Mitokpè répond ainsi au coordonnateur des ministres conseillers, Janvier Yahouédéhou. « Tout ce que M. Yahouédéhou reproche à Boni Yayi a déjà été réglé en son temps « , a réagi le secrétaire à la communication du parti Les Démocrates. Il voit dans les déclarations de Janvier Yahouédéhou une obsession qui en dit long sur son incapacité à proposer des idées et une vision pour le pays. Des ministres du gouvernement d’alors ont répondu de leurs forfaitures par le passé, dit-il.
Dr Guy Mitokpè invite Janvier Yahouédéhou à changer de fusil d’épaule pour intéresser plus le peuple béninois. Aux dires du secrétaire à la communication du parti Les Démocrates, le président Boni Yayi a marqué le Bénin. Le peuple béninois est pleinement conscient des réalités, souligne Dr Guy Mitokpè. Le régime en place, a-t-il dit, est le seul à couvrir ses propres défaillances.
Boniface KABLA
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Intégralité de la réaction de Guy Mitokpè
«Dans le paysage politique béninois, certaines attitudes traduisent davantage la faiblesse et l’absence de vision que la véritable volonté de construire. C’est le cas du ministre-conseiller Janvier Yahouédéou, qui semble avoir fait de la diffamation et de la calomnie à l’encontre de l’ancien Président Boni YAYI sa principale occupation. Une obsession maladive qui en dit long sur son incapacité à proposer des idées et une vision pour le pays.
Ces attaques sont pourtant dépassées.
Oui, tout ce que Monsieur Yahouédou reproche à Boni YAYI a déjà été réglé en son temps. Bien plus, contrairement à certains qui tentent aujourd’hui de salir l’image du patriarche, Boni YAYI n’a jamais hésité à traduire devant la Haute Cour de Justice ses ministres coupables de forfaitures. Cette responsabilité et cette rigueur sont aux antipodes des stratégies politiciennes actuelles qui consistent à protéger leurs proches au détriment de l’intérêt général.
Le peuple béninois, pleinement conscient des réalités, sait que le régime en place est le seul à couvrir ses propres défaillances. Le scandale du siphonnage, dénoncé par l’expert Akpona, reste frais dans les mémoires et illustre parfaitement cette réalité.
Au-delà des attaques, c’est la posture même de Janvier Yahouédéou qui interroge. À son âge, s’engager dans une mission aussi ignoble est symptomatique d’un dysfonctionnement profond, tant dans sa formation personnelle que dans la gouvernance de la soi-disant « rupture ». Quelle éducation transmet-il à ses enfants ? Quelle crédibilité a-t-il à porter sur la gestion publique ?
Boni YAYI, qu’on le soutienne ou qu’on le critique, a marqué l’histoire du Bénin par son engagement, ses actions mais également sa posture fédératrice. En revanche, que restera-t-il de Janvier Yahouédéou à part des invectives mesquines sur les réseaux sociaux et dans les médias ?
Qu’il le sache, l’insulte ne construit rien, la haine n’a jamais nourri un peuple, et diffamation sans projet n’est que vacarme inutile.
La vraie politique ne consiste pas à détruire ceux qui ont bâti avant, mais à bâtir à son tour. Si certains ne sont pas capables de cette grandeur, alors ils doivent laisser les bâtisseurs travailler en paix.
C’était *GSS*. Ne me dites surtout pas que je suis jeune car finalement, les pathétiques aussi vieillissent».
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