Les saveurs du Bénin étaient au menu du festival de la gastronomie béninoise ce samedi 27 septembre 2025 sur l’esplanade du Fort Français de Ouidah. Organisé par le ministère des petites et moyennes entreprises en charge de la promotion de l’emploi, les participants ont dégusté les mets locaux et ont également assisté à des démonstrations culinaires.
Dégustation des plats locaux et démonstrations culinaires, voilà ce qu’on a assisté ce samedi sur l’esplanade du Fort Français de Ouidah. Autorités, acteurs culturels et partenaires ont dégusté les plats comme pâte et akassa recyclées (Wokoli) accompagnés de légumes fait à la main (man tindjan et cricrin. Il y a de « djoougoli » , « Kanan » les beignets (kuiklui), les différents jus dont ananas, gingembre, vin de palme et pleins d’autres. Cela s’ajoute l’animation culturelle.
En effet, le choix porté sur Ouidah pour abriter ce festival n’est pas un fait du hasard. Pour la deuxième adjointe au maire de cette ville, Sabine Fourne, ce choix est une fierté et un privilège.Le Bénin, explique-t- elle, regorge d’énormes potentialités culinaires et donc des variétés sont retrouvées d’une région à une autre, des saveurs et des habitudes alimentaires qui constituent des richesses inestimables. Face à la montée des produits manufacturés, on assiste, selon Sabine Fourne, à la disparition du patrimoine local béninois. Il est donc temps, selon elle, de repenser par des actions de révélation, de promotion et de valorisation des habitudes culinaires. C’est dans cette dynamique, a-t-elle dit, que s’inscrit ce festival qui donne l’occasion de découvrir et de rédécouvrir et surtout de savourer les trésors culinaires du Bénin. Le Directeur adjoint du cabinet du ministère des petites et moyennes entreprises chargé de la promotion de l’emploi, Sotima Michel Yotto, espère que ce festival gastronomique béninoise qui est à sa première édition, sera annuel et bien plus qu’une fête. Il est, ajoute-t-il, le symbole vivant de la culture béninoise et du génie culinaire béninois. Il est une vitrine exceptionnelle, souligne le DAC pour valoriser les artisanes et artisans du secteur de la gastronomie.
Boniface KABLA
