Au Niger, de fortes précipitations se sont déversées, jeudi 10 juillet, sur la ville de la région du nord du pays. Toute la population s’est retrouvée les pieds dans l’eau. Selon le média Aïr Info, au moins deux personnes ont perdu la vie et d’importants dégâts sont à signaler.
Ces fortes pluies ont causé de nombreux dégâts matériels dans la ville d’Agadez, mais, dans les montagnes, elles contribuent à la joie des agriculteurs.
Des véhicules immobilisés sur les routes, les murs effondrés, de l’eau jusqu’aux genoux des piétons… les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux rendent ainsi la désertique Agadez presque méconnaissable !
Pourtant, selon des habitants joints par RFI, la forte pluie a duré à peine une heure, mais suffisamment pour bloquer une partie de la ville, un événement climatique qui rappelle les dernières inondations de 2009 !
Paradoxalement, en amont, ces précipitations font le bonheur des éleveurs et agriculteurs résidant en altitude dans les montagnes de l’Aïr, comme par exemple à Timia, à 200 km d’Agadez, sur la route du désert de Ténéré.
L’arrivée du Kri Telwa, ce grand cours d’eau qui concentre tous les écoulements des montagnes de l’Aïr, profite chaque année aux populations locales vivant de la culture maraîchère, mais se déverse, en aval, sur la ville d’Agadez, au détriment des habitants.