« Wadagni incarne l’unité et la continuité », affirme t-elle
(« Le président Joseph Djogbénou a renoncé pour faire non seulement triompher l’intérêt général, mais aussi faire aboutir la réforme du système partisan », dit-elle)
La mouvance présidentielle a désigné, il y a quelques jours, son candidat à l’élection présidentielle de 2026 : Romuald Wadagni, ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances. Ce choix suscite analyses et réactions. Invitée ce dimanche 21 septembre 2025 sur Couffo Fm, Madame Eudoxie Dakpè, conseillère technique à la décentralisation auprès du président de l’Assemblée nationale et membre du parti politique l’Union Progressiste le Renouveau (UPR), s’est prononcée sur les enjeux de cette désignation.
« C’est un choix de raison ». Pour Madame Eudoxie Dakpè, la candidature de Romuald Wadagni résulte d’un consensus entre les deux principaux partis de la mouvance, l’UPR et le Bloc Républicain. « C’est un choix stratégique, né d’une volonté d’unité et de performance. Le ministre remplissait tous les critères : neutralité politique, expérience stratégique, vision globale et leadership », souligne-t-elle. Elle rappelle que le processus a impliqué des consultations internes dans chaque parti, suivies d’une harmonisation des critères pour dégager une candidature unique, évitant ainsi toute division en vue de l’échéance présidentielle.Dakpe Eudoxie a fait savoir que le professeur Joseph Djogbenou, président du parti l’Union Progressiste le Renouveau, « a renoncé pour faire non seulement triompher l’intérêt général, mais aussi faire aboutir le réforme du système partisan. »
Continuité de l’œuvre de Patrice Talon
Selon la conseillère technique à la décentralisation auprès du président de l’Assemblée nationale , Romuald Wadagni incarne « la figure du rassemblement », au nord comme au sud, et représente la continuité de l’œuvre entamée par le président Patrice Talon. « Il a été au cœur des réformes depuis 2016, il connaît les réalités du pays et maîtrise les dossiers. Son profil de technocrate est une garantie de stabilité », explique-t-elle. Eudoxie Dakpè a insisté également sur l’exemplarité du président Talon qui, en tenant sa promesse de ne pas briguer un troisième mandat, « laisse une trace positive et respectueuse de la Constitution ». Elle y voit un signal fort dans un contexte régional marqué par des crises politiques et des remises en cause de la démocratie.
Une mobilisation populaire autour du candidat
Au-delà des soutiens politiques, la conseillère souligne l’élan populaire suscité par la candidature de Wadagni. « En moins de 24 heures, une opération privée a permis de mobiliser 30 millions de FCFA. La diaspora, les femmes des marchés, les jeunes entrepreneurs, tous se mobilisent. C’est un signe que sa candidature dépasse les clivages politiques », affirme-t-elle.
Rupture dans le style, continuité dans la vision
Interrogée sur la personnalité du candidat, elle reconnaît que le style de management du candidat Romuald Wadagni pourrait différer de celui de Patrice Talon. « Chaque homme a sa personnalité, son leadership. Le style peut changer, mais la vision restera axée sur le développement et la poursuite des réformes. »
La conseillère technique à la décentralisation auprès du président de l’Assemblée nationale estime que ce choix consacre « une maturité démocratique » au Bénin. « L’essentiel aujourd’hui, c’est de poursuivre la dynamique enclenchée depuis 2016 pour répondre aux attentes des populations », martèle t-elle. In fine, Madame Eudoxie Dakpè a lancé un appel à tous: «Sortons massivement pour voter »
Mireine YAHOUNGO