Salon National de l'artisanat du Bénin 2025 : Les exposants au SNAB 2025 félicitent  le gouvernement et font des propositions

Santé & Culture

Au Bénin, les exposants au Salon National de l’artisanat du Bénin (SNAB) 2025 apprécient, à sa juste valeur, son organisation . Tout en félicitant le gouvernement pour le cadre choisi, ils ont saisi l’occasion pour porter leurs doléances.

Deux chapiteaux de 150 stands érigés sur l’esplanade du Palais des congrès de Cotonou dont 120 destinés aux artisans locaux. Voilà le cadre idéal installé pour le déroulement de l’édition 2025 du Salon National de l’artisanat du Bénin (Snab).

En agissant ainsi, le gouvernement entend  créer  un cadre par excellence de valorisation du savoir-faire béninois et africain, selon le ministre Modeste Kérékou. Un lieu, a-t-il dit, où les artisans fassent de bonnes affaires et  bénéficient des échanges commerciaux.

 

Juste à l’entrée de ce stand, l’on  découvre  toutes sortes de produits locaux. On y trouve des pages tissés, tako, des chaussures, des meubles, des potiers, des couturiers… etc. Ces produits sont bien exposés et attirent les visiteurs. Le cadre est idéal, apprécie Mouhamed Habib, connu pour la confection et la vente des boubous  » TaKo », et président de l’association des tisserands de Djougou. Il salue le gouvernement béninois pour les efforts consentis. Toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement de ce salon, dit-il.  Comme lui, Moumari Dan Koulou Lawali, exposant cordonnier, venu du Niger, trouve que  l’accueil a été chaleureux. Les panels présentés lui ont permis de connaître l’importance de  la certification et la labelisation des produits. Le PDG Palais du cuir, Codjo Logossou  du Togo,  exprime sa satisfaction par rapport à ce qui est  fait dans le cadre du Snab.  » L’ organisation est  parfaite, toutes les commodités y sont. On ne peut que remercier le gouvernement du Bénin », a-t-il fait savoir.

 

Les doléances 

 

La plupart des exposants   suggèrent la délocalisation du Snab au centre ville pour les années à venir. » C’est le cas de Mouhamed Habib .  » Nous souhaitons que le Snab se déroule en plein cœur de la ville pour nous permettre de bien vendre, a-t-il souhaité. Il déplore aussi  l’absence de visiteurs.  » Il y a manque de visiteurs. Les gens ont peur de venir au Palais des congrès surtout la nuit », a-t-il fait savoir.

Propos renchéris par Moumari Dan  Loulou Lawali du Niger.  » Il faut intensifier le Snab pour qu’il devienne  international », a-t-il suggéré. Il ajoute qu’en le faisant ainsi, les  exposants vont se connaître davantage et nouer des relations.

 

B. K.

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