Rentrée gouvernementale du 1er septembre prochain : Un remaniement pour faire gagner la mouvance en 2026 ? 

Politique
Le gouvernement du président Talon revient tout requinqué début septembre 2025 après quelques semaines de vacances bien méritées. Cette reprise sera une occasion pour le chef de mettre en place une équipe capable de faire gagner les élections générales à la mouvance en 2026 , apprend on de source crédible. 
L’ objectif de ce remaniement tant souhaité est de mettre en place des hommes capables de convaincre les populations à voter pour le dauphin du chef de l’Etat, Patrice Talon à l’élection présidentielle du 12 avril 2026. Ce sera aussi l’occasion pour mettre fin à de nombreux cumuls observés au sein de l’équipe actuelle. 
La cerise sur le gâteau sera l’entrée de certains opposants au sein de l’équipe de combat. Selon un observateur, il serait bien que le président en fin de mandat remette toutes les cartes sur la table pour donner de fil à retordre à l’opposition qui s’active pour une alternance en 2026. 
Ce qui est certain, le président Talon veut continuer ses opérations de charme après la rencontre avec les jeunes au palais de la République et son pardon inattendu à l’endroit des béninois pour ses insuffisances, après son dernier défilé du 1er Août en tant que chef suprême des armées. Il faut rappeler que le président Talon continue d’entretenir le suspense quant à la désignation de son dauphin alors qu’il a laissé entendre que son choix sera opéré avec les jeunes et que son successeur pourrait venir de n’importe quel camp. 
Le remaniement tant attendu  viendra à point nommé à un moment d’incertitude et de peu de cohésion au sein de la mouvance présidentielle avec des débauchages tous azimuts, des déclarations à l’emporte pièce destinées à fragiliser le camp présidentiel à un moment fatidique d’échéances électorales générales avec un code électoral dont la teneur des 20% dans toutes les circonscriptions électorales pour enlever des sièges au parlement continue d’alimenter la polémique au point où le président Talon est obligé d’envoyer des patates chaudes aux sages de la cour constitutionnelle appelés à trancher un éventuel contentieux électoral qui se pointe à l’horizon. 
Les jours à venir nous réservent de nombreux rebondissements. 
A.HOUNVENOU