Cette main tendue aux voisins sahéliens résonne comme un appel à la raison, à la paix, à l’union, souligne-t-il. Accordons-nous une trêve et fêtons bien de tout cœur notre 1eraoût, exhorte-t-il
L’invitation de deux dirigeants de l’Alliance des États du Sahel (AES) aux festivités du 1er août béninois continue de faire réagir bien au-delà des frontières nationales. Cette initiative singulière du président Patrice Talon, particulièrement audacieuse dans le climat de tensions sous-régionales actuelles, a trouvé en la personne du patriarche Karim da Silva un soutien aussi chaleureux qu’éclairé.
Dans une prise de position marquée par la sagesse et la conviction, le Président des Sages de la ville de Porto-Novo, gardien de la mémoire béninoise n’a pas manqué de témoigner son admiration et sa fierté envers le chef de l’État. Pour lui, cette invitation dépasse largement le cadre des courtoisies diplomatiques habituelles.
Le nonagénaire voit dans cette démarche présidentielle bien plus qu’un simple protocole républicain. « Ce geste porte en lui une vision », souligne-t-il avec force. Une vision qu’il décrit comme celle de la réconciliation des peuples africains avec leur destinée commune, particulièrement face aux défis qu’ils partagent tous.
Cette main tendue aux voisins sahéliens résonne selon lui comme « un appel à la raison, à la paix, à l’union ». Des mots qui traduisent l’émotion d’un homme qui a toujours cru en la fraternité africaine et qui découvre aujourd’hui cette philosophie traduite en actes concrets par le président de la République.
Dans un environnement régional où les relations entre la CEDEAO et l’AES se sont considérablement détériorées ces derniers mois, l’initiative de Patrice Talon prend une dimension particulièrement symbolique. En tant que dirigeant d’un Bénin souverain, il fait le choix assumé d’associer à la célébration nationale des voisins avec lesquels le dialogue politique traverse une période délicate.
Pour Karim da Silva, cette décision va bien au-delà d’un simple acte diplomatique. Il y décèle un choix stratégique fondamental qui rappelle l’impératif d’unité entre nations africaines, par-delà leurs divergences institutionnelles ou idéologiques. « Le président Talon agit en homme d’État préoccupé par la paix régionale », martèle le patriarche, ajoutant que cette attitude démontre que « l’Afrique doit transcender ses querelles internes pour construire un avenir collectif plus stable et solidaire ».
À plus de 90 ans, Karim da Silva incarne une mémoire vivante de l’évolution politique africaine post-indépendance. Son regard sur les enjeux contemporains puise dans des décennies d’observation, d’engagement et de lucidité. Quand cet homme d’exception s’exprime, c’est toute une page de l’histoire nationale et régionale qui parle.
« Il faut saluer le courage politique de ce geste », insiste-t-il. Dans un monde où chacun campe sur ses positions, tendre la main devient selon lui un acte rare et précieux. Le président Talon rappelle ainsi que les peuples africains, au-delà des dirigeants, aspirent fondamentalement à la paix, à la solidarité et à la coopération.
Le patriarche ne s’arrête pas là dans son analyse. Il profite de cette occasion pour lancer un appel vibrant aux autres dirigeants de la région, les invitant à s’inspirer de cette démarche béninoise. Il plaide ardemment pour un retour du dialogue entre États africains, dans un esprit de compréhension mutuelle authentique.
Face aux défis communs qui assaillent la région – insécurité grandissante, pauvreté persistante, migrations, bouleversements climatiques -, l’union devient selon lui une obligation historique incontournable.
Cette année, la célébration de l’indépendance béninoise revêtira une couleur toute particulière. Au-delà de la commémoration traditionnelle des luttes passées, elle portera également les espoirs d’un futur africain commun, où la fraternité triomphe des divisions.
L’invitation adressée aux pays de l’AES replace le Bénin dans sa tradition séculaire de dialogue, de mesure et d’intégration régionale. En saluant cette initiative avec une telle force et une telle clarté, Karim da Silva lui confère une résonance morale et historique supplémentaire.
Terminant son propos par une réflexion sur la dimension nationale de cette célébration, le patriarche rappelle que « la fête de l’indépendance est celle du Bénin tout entier ». Elle concerne tous les enfants de cette terre appelée République du Bénin, sans exception ni exclusive.
« Apprécier, vivre cette fête, notre fête, c’est nous réjouir ensemble, ce n’est pas être divisés », explique-t-il avec cette simplicité qui caractérise les grandes vérités. Il n’existe pas selon lui de fête séparée pour les uns et les autres – c’est la même célébration qui unit tous les Béninois.
Cette réjouissance nous concerne tous, poursuit le sage, sans apartheid ni exclusion, étant tous enfants d’un même pays. « Égayons-nous donc, ayons le cœur léger, toute rancœur éteinte, tout différend oublié », lance-t-il comme un message d’espoir et de réconciliation nationale.
Le jour de la fête nationale, précise-t-il, tout Béninois célèbre. L’opposition politique comme toute autre composante de la nation « entre en grâce ». Toutes les dissensions béninoises cessent temporairement. Il n’y a plus ni majorité ni opposition le premier août – uniquement des Béninoises et des Béninois qui fêtent leur « grand et beau pays ».
« Accordons-nous donc une trêve et fêtons… Fêtons bien de tout cœur notre premier août », conclut avec émotion celui qui reste, à près d’un siècle d’existence, un ardent défenseur de l’unité et de la fraternité, tant nationale que continentale.
Présentation : Fréjus MASSIHOUNTON
A propos de l’invitation de deux États de l’AES au défilé du 1er août 2025.
Le Patriarche Karim da SILVA salue un acte diplomatique qui traduit une vision panafricaine lucide et courageuse
Il appelle les autres dirigeants de la région à s’inspirer de cette démarche béninoise
L’annonce de la participation attendue de deux chefs d’État, membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), au défilé du 1er août 2025 au Bénin, continue de susciter de fortes réactions dans le pays, comme au-delà.
Cette initiative du président Patrice TALON, inédite dans le contexte actuel des tensions politiques sous- régionales, a été saluée avec chaleur et admiration par une figure morale respectée : le patriarche Karim da SILVA.
Dans une déclaration empreinte de sagesse et de conviction, l’ancien dignitaire politique et grande voix de la mémoire béninoise a tenu à exprimer son soutien et sa fierté à l’endroit du président de la République.
Il considère cette invitation comme un acte « << de grandeur d’esprit et de lucidité diplomatique »>, qui redonne du souffle à l’idéal panafricain de coopération, de solidarité et de dialogue.
<< Ce geste dépasse les convenances républicaines. II porte en lui une vision. Celle de la réconciliation des peuples africains avec leur propre destin commun, face aux défis partagés. C’est une main tendue à des frères, un appel à la raison, à la paix, à l’union », a déclaré Karim da SILVA.
Un signal fort dans un contexte tendu
Dans un contexte régional où les lignes de fracture entre les États de la CEDEAO et ceux de l’AES se sont durcies, l’initiative de Patrice TALON prend une résonance toute particulière.
En tant qu’hôte d’un Bénin indépendant, le Président TALON fait le choix d’ouvrir la célébration à des voisins avec lesquels, le dialogue politique a été, ces derniers mois, mis à rude épreuve.
Pour Karim da SILVA, il ne s’agit pas simplement d’un acte diplomatique mais d’un choix stratégique qui rappelle l’impératif d’union entre les pays africains, au- delà des divergences institutionnelles ou idéologiques. « Le président TALON agit en homme d’État soucieux de la paix régionale. Il montre que l’Afrique doit dépasser ses querelles internes pour bâtir un avenir collectif, plus stable, plus solidaire », martèle-t-il.
Le patriarche estime que cette démarche est à la fois courageuse et visionnaire.
Elle montre que le Bénin, tout en restant fidèle à ses principes démocratiques, n’abandonne pas ses liens historiques, humains et culturels avec ses voisins du Sahel. Pour lui, l’invitation du 1er août est une réponse intelligente à la crise, une main tendue là où d’aucuns dressent des murs.
Une voix d’expérience pour une Afrique rassemblée. Karim da SILVA n’est pas une voix ordinaire. À plus de 90 ans, il est l’un des derniers grands témoins de l’évolution politique de l’Afrique postcoloniale.
Son regard sur les enjeux actuels est d’autant plus précieux qu’il repose sur des décennies d’observation, d’engagement et de lucidité.
Lorsque le Patriarche s’exprime, c’est tout un pan de la mémoire nationale et régionale qui parle.
<< Il faut saluer le courage politique de ce geste. Car dans un monde où chacun campe sur ses positions, tendre la main devient un acte rare.
Le président TALON rappelle ainsi que les peuples africains, au-delà des dirigeants, aspirent à la paix, à la solidarité, et à la coopération. >>
Le patriarche appelle d’ailleurs les autres dirigeants de la région à s’inspirer de cette démarche. Il plaide pour le retour du dialogue entre les États africains, dans un esprit de compréhension mutuelle.
Face à des défis communs – insécurité, pauvreté, migration, dérèglements climatiques -, l’union devient une obligation historique.
Une fête nationale porteuse d’un message d’unité.
La fête de l’indépendance du Bénin revêtira cette année une dimension singulière.
Au-delà de la commémoration des luttes passées, elle portera aussi les espoirs d’un avenir commun africain, où la fraternité l’emporte sur les divisions.
L’invitation faite aux pays de l’AES réinscrit le Bénin dans une tradition de dialogue, de pondération et d’intégration régionale.
En saluant cette initiative avec force et clarté, Karim da SILVA vient lui donner une résonance morale et historique supplémentaire.
L’homme d’expérience, respecté pour sa parole rare mais pondérée, insuffle un soutien précieux à notre président qui fait le choix de l’ouverture et de la responsabilité régionale.
L’Afrique ne peut plus continuer à s’offrir le luxe de la désunion, conclut-il.
Ce 1er août est le rappel que nos peuples sont liés, et que c’est ensemble que nous construirons notre avenir.
Achevant son propos en abordant le plan national, il nous explique « la fête de l’indépendance est celle du Bénin tout entier, elle nous concerne, nous qui sommes originaires de ce pays appelé la République du Bénin ! » « Apprécier, vivre cette fête, notre fête, c’est nous réjouir ensemble, ce n’est pas être divisés. Il n’y a pas de fête pour les uns et, séparément pour les autres, c’est la même célébration. >>
Selon le Patriarche, cette réjouissance nous concerne tous, sans exclusive, ni apartheid, étant tous, les enfants d’un même pays sur cette terre.
Egayons-nous donc, ayons le cœur léger, toute rancœur éteinte, tout différend oublié, afin de bien nous réjouir, ensemble.
C’est en cela que nous sommes dignes d’être Béninois ! Le jour de la fête de l’indépendance, à la fête nationale, tout béninois célèbre.
L’opposition politique béninoise comme toute autre composante de notre nation, entre en grâce.
Toutes nos dissensions béninoises cessent. Il n’y a pas de majorité, il n’y a pas d’opposition, ni d’opposants le premier Août, il n’y a que des béninoises et des béninois qui fêtent leur grand et beau pays : le Bénin.
<< Accordons nous donc, une trêve et fêtons… Fêtons bien de tout cœur notre premier Août. >>
Cel/Com