Selon Me Aboubacar Baparapé, Hugues Comlan Sossoukpè a confié que des gendarmes ivoiriens l’ont interpellé dans son hôtel à Abidjan. Ils l’ont ensuite conduit directement à l’aéroport International d’Abidjan où un avion spécial les y attendait. « Il a été interpellé par quatre personnes en civil qui se sont présentés comme étant de la gendarmerie ivoirienne ». A bord de l’avion spécial, Hugues Comlan Sossoukpè a été conduit au Bénin, rapporte l’avocat,. « Il a dit qu’ils étaient quatre ou cinq dans l’avion plus l’équipage », fait savoir l’avocat.
L’avocat ajoute qu’une fois arrivé à l’aéroport de Cotonou, le commissaire du Centre national d’investigations numériques (CNIN) l’attendait déjà, dans la soirée du jeudi . Il a été conduit au CNIN. Le vendredi, il (Hugues Comlan Sossoukpè ) a été conduit devant la commission d’instruction de la CRIET. Ensuite devant la chambre des libertés et de la détention de la CRIET. L’avocat fait savoir que « C’est là qu’il a dit qu’il ne va pas parler qu’en présence de ses avocats. Etant donné que c’est vendredi, la chambre a respecté ses droits et on l’a amené à Ouidah ».
« Comlan Hugues Sossoukpè s’est présenté devant le juge comme un Togolais »
Comlan Hugues Sossoukpè est un réfugié béninois au Togo, a en croire Me Aboubacar Baparapé.. Selon l’avocat, le journaliste détient une carte de réfugié. Il serait alors présenté devant le juge comme un Togolais, a précisé Me Baparapé. « Hugues est sous la protection des Nations unies. Normalement étant donné que c’est un réfugié, la Côte d’Ivoire ne devrait ni le refouler ni l’extrader dans son propre pays dans lequel il avait des difficultés », a expliqué l’avocat.