Au Bénin, Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement s’est prononcé sur la levée de la mesure d’interdiction d’exportation des produits vivriers. Il a donné plus de détails ce vendredi 4 juillet 2025 lors d’une conférence dans les locaux du groupe de presse ‘’ Le Béninois Libéré’’.
Le gouvernement de la rupture a interdit l’exportation des produits comme le maïs, le soja, et le cajou en 2023. L’objectif visé était de fournir en priorité les usines installées à Glo-Djigbé afin de garantir l’approvisionnement du marché national. L’autre raison qui a motivé cette interdiction est aussi certaines pratiques frauduleuses.
Un an après, le gouvernement a levé la mesure. Depuis l’annonce de cette nouvelle, les producteurs ont poussé un ouf de soulagement. « Quand on a annoncé l’interdiction, ce n’était pas une interdiction formelle…. Elle est encadrée dans un délai », a-t-il dit. « La mesure qui a été prise pour lever l’interdiction vient constater que le délai dans lequel on avait enfermé l’interdiction était arrivé à terme », a fait savoir Wilfried Léandre Houngbédji. « On a décidé de faire en sorte que lorsque la campagne agricole s’achève, (…) les premiers mois servent à fournir les usines en intrants et le marché national »,dixit le porte-parole du gouvernement.
En effet, la zone industrielle de Glo-Djigbé est créée pour transformer ces produits locaux. « Si on produit et qu’on exporte tout, c’est en vain qu’on aurait installé les usines », explique le porte-parole du gouvernement. Il ajoute: « Nos militaires, nos policiers aujourd’hui, on confectionne leurs tenues à Glo-Djigbé. On a commencé à transformer notre coton, notre cajou, notre soja. Demain, ce sera peut-être le maïs. Pourquoi pas ? Pour mettre fin à la polémique concernant la levée d’interdiction de l’exportation des produits locaux, Wilfried Léandre Houngbédji explique que cette mesure n’est pas une concession, mais le constat de la fin du délai. « Nous voulons que nos producteurs s’enrichissent », a déclaré le porte-parole du gouvernement béninois.
B. KABLA.