Au Bénin, le Chef d’État Major des armées, Fructueux Gbaguidi, vient de nommer un nouveau commandant à la tête de l’opération Mirador. Il s’agit du Colonel André Dokoui Fofo. Ceci par décision N° 25-521/EMG/BP/SCH/SP-C du 04 juin 2025 portant nomination du commandant théâtre de l’opération Mirador.
Le Colonel André Dokoui Fofo est le nouveau commandant théâtre de l’opération Mirador. Il a dirigé, par le passé , le Prytanée militaire de Bembèrèkè et remplace le colonel Constant Aïhou nommé le 31 juillet 2024.
Colonel Constant Aïhou, désormais ex-commandant de l’opération Mirador quitte son poste après plusieurs attaques perpétrées contre les positions des Forces de défense et de sécurité (Fds) au nord du pays . Un nouveau souffle donc pour les FDS dans la lutte contre le terrorisme. En terme de nominations. Et certainement les moyens devraient suivre pour faire replier les ennemis de la nation. Et c’est surtout ce que souhaite le peuple Béninois.
Ce n’est plus un secret polichinelle que depuis 2019, le Bénin enregistre des attaques de terroristes dans le nord. Deux Français ont été enlevés y compris l’assassinat de leur guide béninois dans le nord. Pour faire face à cette menace venant du Niger, du Burkina Faso et du Nigeria, le Bénin a lancé une opération militaire d’envergure. L’opération est dénommée »Mirador ».
L’Opération Mirador a été lancée en 2022 en réponse aux attaques terroristes ayant frappé les frontières nord du Bénin en 2019. Elle représente un effort stratégique des Forces Armées béninoises pour contrer les menaces sécuritaires persistantes.
Le nouveau commandant de l’opération et ses hommes sont attendus sur les différentes positions du Bénin pour lutter contre le terrorisme et rassurer les populations.
Selon Ella Abatan, on a noté une montée en puissance des forces armées béninoises avec le renforcement de leurs effectifs. Des efforts ont été entrepris par le gouvernement pour équiper les forces de défense et de sécurité à travers les achats d’armement, de drones pour renforcer leur efficacité sur le terrain. Et tat qu’il reste a faire, il faut augmenter les moyens matériels et humains ( de qualité) et les tactiques sur le terrain .
Cependant, la chercheuse de l’ISS, estime qu’il est nécessaire pour les forces de défense et de sécurité de continuer à maintenir un niveau de vigilance très élevé sur le terrain. Un terrain qui, selon elle, est hostile car les groupes terroristes profitent souvent de la porosité des frontières.
Boniface KABLA
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