Au Bénin, le président du parti Le Libéral, Richard Boni Ouorou est mis aux arrêts ce jeudi soir et placé en garde à vue à la Brigade Économique ver Financière (BEF). L’information est confirmée par plusieurs sources dignes de foi à la DGPR.
D’autres cadres du parti politique Le Libéral ont été aussi interpellés, en dehors du président du parti, Richard Boni Ouorou.
Dans une déclaration,rendue publique ce jeudi, le ministère de l’intérieur et de la sécurité publique informe que dans le cadre du processus de la déclaration du parti politique Le Libéral, un cadre aurait proposé des facilitations pour l’approbation du dossier en échange d’une rémunération, proposition que le responsable du parti aurait accepté. Ce cadre aurait ensuite impliqué un collègue de la Direction des Partis politiques et des Affaires électorales, avec une promesse de rétribution. Des sommes d’argent importantes auraient été versées par le responsable du parti. Certaines sources font croire qu’une importante somme d’argent aurait été déboursée. L’enquête de la BEF éclairera et situera plus d’un.
Entre autres mesures prises, le Ministre a ordonné à la Direction générale de la Police républicaine d’interpeller les personnes impliquées et d’activer la Brigade économique et Financière. Les deux cadres ont été suspendus de leurs fonctions administratives, sans préjudice des poursuites judiciaires. C’est dans le cadre de l’enquête bde la Police républicaine que le président du parti Le Libéral Richard Boni Ouorou a été interpellé ce jeudi soir. Le mis en cause est pour l’instant un présumé coupable.
Les mis en cause seront présentés au Procureur spécial de la CRIET et jugé par cette juridiction spéciale qui donnera son verdict sur ce dossier qui éclabousse le ministère de l’intérieur.
E.A.T