un répétiteur a été jugé ce mardi 6 mai pour des faits d’escroquerie à l’audience correctionnelle de flagrant délit du tribunal de première instance de première classe de Cotonou.
Un répétiteur devant le tribunal de Cotonou pour des faits d’escroquerie. Le prévenu, selon les déclarations à la barre, a été sollicité par la maman de l’enfant qu’il encadre à l’effet de convaincre l’un de ses enfants à passer le concours de recrutement à la police. Le répétiteur ainsi sollicité, rassure la mère et lui demande de mobiliser la somme de 2 millions de francs CFA, avec la promesse de contacter des autorités qui pourront faciliter la réussite de son enfant.
L’enfant en question, titulaire d’un DEAT, refuse la proposition de sa maman, ceci, en raison de critère d’âge qui pourrait le frapper.
Dans le processus, la vieille femme éprouve des difficultés à mobiliser les sous mais l’encadreur de son enfant lui met la pression. Selon les déclarations, au cours des échanges avec un autre enfant de la mère, il fait croire à ce dernier que c’est elle qui ne veut pas de leur réussite.
La maman dut alors solliciter l’appui de sa sœur aînée, et parvient à trouver la somme de 1 million de francs CFA qu’il lui remet. Mais la suite sera amère car, l’enfant va se présenter au centre de composition pour les épreuves sportives, mais ne verra pas son nom sur la liste des candidats.
La famille se met alors à contacter le répétiteur qui coupe ses contacts. L’enquête a permis de l’interpeller, et il a été placé sous mandat de dépôt.
Au procès ce mardi, il n’a pas nié les faits.
Où avez-vous appris qu’on donne de l’argent pour réussir au concours de police ? A cette question du ministère public, la mère de l’enfant toute confuse, confie que c’est du fait de l’ignorance qu’elle est tombée dans ce piège. Le magistrat dans ses observations relève que la réussite à un tel concours requiert l’effort personnel du candidat. Outre les frais de récépissé payables au Trésor public, elle ne devrait plus rien payer, encore moins, monnayer l’entrée de son enfant dans ce corps paramilitaire.
Interrogé sur l’utilisation de la somme d’argent, l’accusé qui serait un employé dans une institution de microfinance déclare utiliser les sous pour rembourser ses manquants.
La cause est renvoyée au 10 juin 2025 pour ordre de paiement et continuation.