"Quelle est la place de la femme au sein de l’Union Progressiste Le Renouveau ?" : Eudoxie Dakpè parle de la dynamique au sein de l’UPR

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(« Les femmes de l’Upr ne manquent pas d’occasions pour s’exprimer, si tant est que ça touche à l’intérêt de la femme. Il ne faut pas parler pour parler…», dixit Eudoxie DAKPE, Conseillère Technique à la Décentralisation du Président de l’Assemblée Nationale

Invitée sur ESAE TV, Eudoxie DAKPE, militante engagée, membre fondatrice de l’Union Progressiste le Renouveau (UPR) et actuelle Conseillère Technique à la Décentralisation du Président de l’Assemblée Nationale, s’est exprimée avec franchise autour de la question : « Quelle est la place de la femme au sein de l’Union Progressiste Le Renouveau ? »

30 % de femmes dans les structures de base, une avancée

«Il faut être proche pour comprendre l’engagement des femmes au quotidien, dans leurs cellules, dans leur sous-section et dans leur section. Il faut être proche pour le voir, pour l’apprécier.» Cette observation de terrain vient appuyer une réalité que Eudoxie DAKPE a tenu à souligner dès l’entame de ses propos : la présence d’une seule femme dans la Haute direction de neuf membres ne devrait pas être perçue uniquement sous l’angle numérique. Pour elle, « il faut célébrer ce que nous avons pour l’instant ».. Elle ajoute que cette présence a permis d’instaurer, dans les textes du parti, un quota de 30 % de femmes dans les structures de base telles que les cellules, sous-sections et sections. Une avancée que madame Eudoxie DAKPÈ juge significative.

« Il ne suffit pas de parler pour parler. Il faut parler quand c’est nécessaire. »

Face à l’interrogation du journaliste sur l’absence de voix féminines au Parlement, la conseillère technique à la décentralisation du Président de l’Assemblée nationale rétorque : « Il ne suffit pas de parler pour parler. Il faut parler quand c’est nécessaire. »
Elle a ajouté que plusieurs femmes élues sont actives sur le terrain, particulièrement à travers les radios de proximité, un choix stratégique du parti pour garder le lien avec la population à la base.

«…Même dans un couple, il faut parfois des désaccords pour avancer….»
Sur la critique d’un supposé malaise au sein de l’UPR, notamment après les récentes sorties médiatiques du président Adrien Houngbédji, Eudoxie DAKPE a tempéré les inquiétudes : « La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Même dans un couple, il faut parfois des désaccords pour avancer. » , dit-elle. Membre Fondatrice de l’UPR, Eudoxie DAKPÈ pense que ces situations relèvent de la dynamique normale d’un parti politique vivant et ne remettent pas en cause sa solidité. Toutefois, elle a nuancé en préférant parler d’un parti fort plutôt que soudé.

«2026, les femmes déjà en ordre de bataille», dixit Eudoxie DAKPE

En ce qui concerne la perspective de 2026, Eudoxie DAKPÈ fait savoir que les femmes sont déjà en ordre de bataille, même si l’heure est encore à la réflexion stratégique. Interrogée sur une potentielle candidature aux législatives du côté de Toviklin, l’intéressée n’a pas confirmé. Selon elle, en politique, « on vient avec un objectif, mais toujours en respectant la volonté du parti ».
Au fil de l’entretien, Eudoxie DAKPE a fait preuve d’un attachement profond à son parti, d’un optimisme réaliste quant à la progression des femmes en politique, et d’une volonté claire de voir émerger des leaders féminins formés et méritants.
Au-delà des apparences, c’est sur le terrain que l’engagement des femmes de l’Union Progressiste le Renouveau prend toute sa valeur. Elles sont actives au sein des cellules, des sous-sections et des sections du parti. Ce travail de proximité, souvent loin des projecteurs, est la preuve d’un militantisme quotidien et sincère. « Il faut être proche pour comprendre l’engagement des femmes », affirme-t-elle.
La présence des femmes dans les instances parlementaires est également stratégique. Contrairement à certaines perceptions, ces femmes ne se taisent pas. Elles prennent position, défendent les intérêts des femmes et soutiennent les actions du gouvernement, quand cela s’avère nécessaire. « Il ne faut pas parler pour parler », a-t-elle rappelé, tout en soulignant que le silence peut aussi être une forme d’expression réfléchie.

Les femmes de l’Upr impliquées dans la mise en œuvre du PAG

Dans une logique de co-responsabilité, les femmes de l’Union Progressiste le Renouveau s’impliquent dans la mise en œuvre du Programme d’Action du Gouvernement. « L’action gouvernementale, c’est notre affaire », soutient-elle. Ce soutien ne se limite pas aux discours : il s’incarne dans des actes concrets sur le terrain, dans les conseils communaux, au Parlement, et à travers des séances de sensibilisation menées par des formatrices dans les localités.

Un passage médiatique stratégique et révélateur

Ainsi, bien qu’éloignées des caméras, ces femmes démontrent une efficacité remarquable. Elles privilégient l’impact à la visibilité, l’efficience à la reconnaissance médiatique. Elles sont, en somme, les piliers discrets mais essentiels du renouveau politique prôné par leur parti.
Le passage médiatique de madame Eudoxie DAKPÈ sur ESAE TV est à la fois stratégique et révélateur de la place que les femmes entendent occuper dans l’avenir politique du Bénin.

M.A.Y