(‘Mme Berthe BADA s’était éteinte dans l’intérêt de la République”, a déclaré le Président Dorothé SOSSA)
La Cour constitutionnelle, conduite par son Président Cossi Dorothé SOSSA, s’est rendue ce vendredi 19 décembre 2025 au domicile du Général Bertin BADA, chef de cabinet militaire du Président Patrice Talon. Par cette visite, les Sept Sages au grand complet, ont voulu témoigner leur solidarité et leur compassion à l’officier endeuillé par la disparition tragique de son épouse, Mme Berthe BADA, victime de l’attaque des mutins lors du coup d’État manqué du 07 décembre dernier.
Dans une brève mais poignante intervention, le Président Dorothé SOSSA a, au nom des Sept Sages, adressé ses vives condoléances au Général. Il a rappelé que Mme Berthe Bada s’était éteinte dans l’intérêt de la République, et que dans cette épreuve, son époux n’était pas seul : « Toute la Cour est arrivée pour vous soutenir. Nous sommes solidaires et nous vous accompagnons avec toutes nos prières », a-t-il déclaré.
Figure de dignité, de discrétion et de dévouement, la disparue fut un soutien indéfectible pour son mari comme pour tous ceux qui eurent le privilège de la connaître. Son départ laisse un vide immense, mais son souvenir demeure lumineux.
Répondant au message du Président de la Cour constitutionnelle, le Général Bertin Bada a exprimé sa gratitude : « C’est un grand honneur de recevoir toute la Cour. Votre présence me console et me réconforte », a-t-il confié avec émotion. Après quarante années de vie commune, il perd celle qu’il aimait appeler affectueusement « Madame Cinq Étoiles ». « J’ai perdu mon soutien, ma princesse », a-t-il poursuivi, avant de souligner que son réconfort résidait dans l’échec des putschistes : « Ce sacrifice n’a pas été vain. Je souffre parfois en silence, mais je garde la force de continuer. »
Avant de quitter les lieux, le Président Dorothé SOSSA a signé le livre de condoléances, y inscrivant ces mots empreints de gravité : « C’est une profonde consternation mêlée de tristesse qui m’habite. Je mesure combien cette perte est immense, et je n’ignore pas que les mots peinent à apaiser une telle souffrance. Que le souvenir de sa bonté, de son courage silencieux et de son sens du devoir demeure, pour tous, une source de réconfort et d’espérance. »
Ce moment de communion entre l’institution et l’homme endeuillé restera gravé comme un témoignage de solidarité et de respect, rappelant que face aux soubresauts de l’histoire, la République se tient aux côtés de ceux qui la servent avec loyauté et abnégation.
AP-PCC