Au Bénin, Georges Chabi Yayi a été interpellé dans la nuit du samedi au dimanche. Dans un communiqué, le parti Les Démocrates parle « d’enlèvement. » « M. Chabi Yayi a été enlevé chez lui aux environs de 2 heures du matin, par des individus en tenue policière », écrit le parti qui dénonce » cet acte contraire aux principes de droit et aux libertés fondamentales garanties par la constitution et s’inquiète pour l’intégrité physique de son responsable ». Le parti Les Démocrates exige la libération immédiate de son secrétaire national aux affaires étrangères. Lire ci-dessous le communiqué.

Les raisons de l’ interpellation de Chabi Yayi ne sont pas encore connues, mais des enquêtes sont en cours, après l’échec de la tentative de coup d’État du dimanche 7 décembre 2025. Le domicile de Chabi Yayi a été perquisitionné durant l’opération. Plusieurs appareils, notamment des ordinateurs, ont été saisis; selon nos sources. Quant aux responsables de son parti, Les Démocrates, ils affirment ignorer, à ce stade, les motifs de l’arrestation de leur secrétaire aux relations extérieures.
Georges Chabi Yayi « condamne la tentative de coup d’état au Bénin »
Au lendemain de la tentative de putsch au Bénin, Georges Chabi Yayi a condamné l’acte » avec la plus grande fermeté ». « Aucune prise de pouvoir par les armes ne saurait être justifiée dans notre République », a-t-il écrit sur sa page le 8 décembre 2025 Il ajoute: « Je rends hommage, avec une profonde tristesse, à toutes les personnes qui ont perdu la vie durant ces événements tragiques. Que leurs familles trouvent ici l’expression de ma compassion et de ma solidarité. Leur disparition nous rappelle le prix inestimable de la paix ». Il souligne qu’étant « Membre d’ un parti, Les Démocrates, qui a toujours fait du dialogue, de la démocratie et de la paix les fondements de son engagement, je réaffirme que seule la concertation et le dialogue politique nationale peuvent guider notre Nation vers la stabilité.
Le Bénin doit rester une terre de paix et de démocratie ».
Les Béninois attendent une prise de parole officielle, probablement celle du procureur de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), pour connaître les premiers résultats des investigations.
A.C.C.
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