(« Pendant le dépouillement, il n’y a eu aucune coupure de l’énergie électrique », dit-il)
Dans une émission spéciale diffusée ce Samedi 15 Novembre 2025 sur la télévision nationale, BTV, le député Orden Alladatin, Président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, a rejeté les accusations formulées par les élus du parti Les Démocrates au sujet du processus de vote de la révision constitutionnelle adoptée la veille au Parlement.
Du tac au tac. Dans une déclaration rendue publique ce samedi, les députés de l’opposition dénoncent des irrégularités techniques lors du vote de la loi portant révision de la constitution. Les députés LD font croire des cas de coupure d’électricité et de tripatouillage au cours du dépouillement du vote qui a sanctionné la révision de la constitution ( 109 votants dont 90 pour et 19 contre). Des allégations que balaie le député Orden Alladatin. Il rappelle la rigueur qui a entouré la séance plénière. « Pendant le dépouillement, il n’y a eu aucune coupure de l’énergie électrique », a réagi le député du parti Union Progressiste le Renouveau. Il a insisté sur la crédibilité et la transparence des travaux.
Par ailleurs, le Président de la Commission des lois dénonce ce qu’il qualifie de stratégie de discrédit systématique orchestrée, selon lui, par les députés Les Démocrates. « Il est clair qu’une certaine opposition s’emploie à peindre tout en noir, tentant de camoufler sa propre plaie alors qu’elle est bien béante », dit-il. « Qu’est-ce que Les Démocrates ne vont pas inventer pour couvrir leur plaie… Et pourtant, elle est béante. Déjà dans la journée, il y a eu quelques coupures. Ce n’est pas la première fois que cela arrive. Même lorsque nous étions en discussion sur la recevabilité, il y avait déjà eu une coupure. Donc ce n’est pas nouveau (…)», a déclaré He Orden Alladatin.
Pour lui, l’opinion publique ne saurait être abusée par des accusations non étayées par un parti politique dit de l’opposition en manque d’inspiration et de stabilité.
Orden Alladatin met en avant l’implication des services techniques de l’Assemblée nationale ainsi que la présence de nombreux observateurs internes au Parlement, témoignant, selon lui, du sérieux de la procédure. Il rappelle que la révision constitutionnelle est une démarche institutionnelle et que les élus doivent faire preuve de responsabilité républicaine.
Il faut signaler que ce recadrage intervient dans un contexte où la révision adoptée le 14 novembre 2025 alimente un vif débat national. La mouvance et la majorité parlementaire saluent une réforme jugée nécessaire à la consolidation des institutions.
Pour l’heure, le Parlement se félicite de l’issue du vote et assure que les textes seront transmis, conformément aux dispositions constitutionnelles, aux instances habilitées pour promulgation
O. HOUENOU