L’organisation des élections en Afrique coûte très chère aux gouvernements et les résultats sont souvent sources de contestation. Pour y remédier, François Bèkpon, cadre du ministère de l’économie et des finances a posé une thérapie, celle de la Blockchain, pour garantir sécurité et transparence ainsi que économie aux Etats africains. François Bèkpon a planché à l’Ecole doctorale des sciences d’ingénieur de l’ École polytechnique d’Abomey Calavi, ce mardi 28 octobre 2025 devant un jury international.
Le thème de la thèse est « Renforcement de la sécurité et de la transparence dans un processus électoral dématérialisé grâce à la Blockchain ». Selon François Bèkpon, il n’est plus question d’engranger des milliards pour l’organisation des élections sécurisé et transparente en Afrique. Selon lui, la dématérialisation par la Blockchain a tout réglé en matière de recensement des électeurs, de la production de la liste électorale, de la sécurité du scrutin ainsi que de la transparence voire la proclamation des résultats.
Selon la démonstration de l’impétrant, la Blockchain assure toute la sécurité du scrutin en limitant les attaques des serveurs et en générant la vérité des urnes dans la transparence. Ce dispositif permettra d’éviter des contestations et des crises pré et post électorales en Afrique. Après ce brillant travail, François Bèkpon est élevé au grade de docteur en informatique avec mention très honorable. Ce travail a été possible grâce aux conseils des professeurs Djarra et Gibigayé de l’ Université d’Abomey Calavi.
François Bèkpon est cadre du ministère de l’économie et des finances et est depuis plus de dix ans directeur de l’informatique à la direction générale du budget du ministère de l’économie et des finances.
H.C.A