Présidentielle en Côte d’Ivoire : 710 personnes  interpellées, des cadres des partis PDCI et PPA-CI disent être sous surveillance policière

Afrique

En Côte d’Ivoire, le « front commun » formé par les partis PPA-CI et PDCI appelait à une marche, samedi 11 octobre. Une marche interdite par les autorités préfectorales et rapidement dispersée par les forces de l’ordre. À ce stade, 710 personnes ont été interpellées, selon le ministère de l’Intérieur. Et depuis, des leaders de ces deux formations politiques affirment être placés sous surveillance policière.

À ce stade, il n’y a pas eu d’arrestation de leaders de l’opposition en Côte d’Ivoire. Mais un dispositif policier a été déployé, selon l’opposition, autour des maisons de certaines personnalités politiques. C’est le cas de Justin Koné Katinan, le président du Conseil stratégique et politique du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI). « Katinan est ailleurs en sécurité », indique une source dans son entourage. Même situation pour Noel Akossi Bendjo, le coordinateur du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) : dans un communiqué, le PPA-CI dénonce « une attaque violente » de son domicile. Ce parti dénonce par ailleurs « de graves atteintes aux libertés fondamentales », lit-on dans un communiqué.

Même indignation exprimée par Pascal Affi N’Guessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI) : joint par RFI, ce leader évoque la présence dimanche dans la nuit, de dizaines d’éléments des forces de sécurité qui ont encerclé, selon lui, son domicile, bloquant toute entrée et sortie de chez lui. « Les policiers sont partis vers minuit sans rien dire », affirme-t-il. Pas de raison officielle, mais Pascal Affi N’Guessan établit un lien avec sa dernière prise de position, critiquant l’arrêté préfectoral publié vendredi.

Pour rappel, cet arrêté interdisait la marche de l’opposition expliquant qu’aucune demande n’avait été formellement déposée. Ce rassemblement avait été interdit en raison de potentiels « troubles à l’ordre public ».

 

Avec RFI:

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